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314 – DANS L'AME DU DEMIURGE (suite 6)

Publié le 13 avril 2016 par Jeanjacques

(Pour mieux situer cet écrit dans la logique de notre démonstration, il est conseillé de lire auparavant les articles à partir du N°. 309)

Dans un univers où la prématière comme le volume fini de matière sont incréés, l’œuvre du démiurge semble achevée. Il aura posé toutes les conditions pour que le cycle de la matière s'effectue pendant toute l'éternité. Et il s'agira de comprendre comment ce cycle est possible.

Nous avons vu que tout se jouait en terme de différentiel de volume entre la particule créée et la proportion de prématière prélevée pour sa constitution. Étant de même composition, si la particule créée avait même volume que la prématière rien ne distinguerait les deux substances. Il faut donc que la densité de la matière soit supérieure à celle de la prématière : si elles étaient de même densité et de même composition, prématière et matière seraient indistinguables, jointives ce qui revient à dire qu'aucun changement d'état ne s'est opéré, qu'il n'y a pas eu création de particules. Pour que la matière existe comme différente de sa substance d'origine, elle doit donc se constituer en masse relative pesante. Cela paraît aujourd'hui évident, encore fallait-il démontrer sa nécessité, qu'il devait en être ainsi et pas autrement..

La création de matière se manifeste par la création d'une masse d'une densité supérieure et donc d'un volume inférieur à la quantité de prématière prélevée pour sa constitution. Pour cela on doit compresser la prématière et atteindre le stade de rupture de sa rigidité qui sera celui de son changement d'état. Comment cela est-t-il possible ?

La prématière étant une substance homogène elle se met en mouvement sous forme d'ondes dont les longueurs sont variables. Lorsque l'onde est compressée à sa limite, il se produit changement d'état, la prématière se mue en plasma de matière condensée dont le volume sera par définition inférieur à celui prélevé sur la prématière.

A partir de ce principe premier de genèse de la masse, comment avancer dans la compréhension d'un cycle ? L'annihilation de la matière implique par définition dispersion de sa substance constitutive. Il y a donc "décompression" et retour de la matière qui redevient prématière. Cela suppose que les ondes qui était compressées se détendent, qu'elles s'étalent progressivement pour retrouver l'état amorphe de la prématière. Ainsi, le principe du cycle est envisageable selon les modes de compression et de détente de l'onde de prématière. L'énergie empruntée initialement est restituée en fin de cycle, il n'y a pas de perte dans le système clos qu'est l'univers dans son infinité. Compression et décompression, tension et détente de la prématière constituent le mécanisme simple et interne à l'espace-substance pour assurer le mouvement perpétuel du cycle de la matière.

Le démiurge avant de disparaître a laissé en place la procédure d'une création éternelle qui repose essentiellement sur les propriétés de la substance de l'espace. Et la propriété première de l'espace est de remplir le lieu de sa substance dans toutes les directions, ce qui s'exprime en terme de volume. Ses variations internes et son mouvement vont donc s'exprimer en termes de variations de volume prématière/matière. Cela se justifie logiquement puisque la matière étant issue de la prématière, aucun mécanisme de genèse externe à la celle-ci n'est envisageable.

(à suivre)


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