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Selon le dernier rapport de "transparency international" (TI) sur la perception de la corruption dans le secteur public, publié le 27 janvier 2016, l’Algérie occupe la 88e place avec une note de 3.6 sur 10 sur une liste de 168 pays, gagnant ainsi 12 places par rapport à 2014 où elle s’est positionnée au 100e rang sur un classement de 175 pays. Une remontée qui s’explique par "le nombre moins important de pays dans le tableau de cette édition" selon le porte parole de l’association algérienne de lutte contre la corruption (AACC).
La petite et la moyenne corruption font partie intégrante de l’administration et des entreprises publiques en général. Dans de nombreux cas, pour obtenir un service quelconque, il faut prévoir le paiement de pots de vin et autres rétributions illégales.
La corruption a fini par se banaliser car la justice a toujours été incapable d’identifier et de punir les contrevenants étant elle-même gangrénée par ce cancer qui ronge la société algérienne.
Il est vrai que la corruption s’est développée à l’ombre de la croissance de l’économie informelle au sein de laquelle les échanges commerciaux s’effectuent sans aucune traçabilité au vu et au su des pouvoirs publics, indifférents ou incapables de la contrôler.
La grande corruption, à l’instar de "Panama papers", utilise des moyens sophistiqués tel qu’il est impossible pour les pays sous développés ou en voie de développement de pouvoir l’enrayer, sachant que le pouvoir des corrupteurs et de plus en plus subtil et invisible sans traçabilité.