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LIFESTYLE > 8.6 Bavaria : épaule tatoo

Publié le 15 avril 2016 par Fab @fabrice_gil
Pour lutter contre sa banalisation, certains irréductibles cherchent à redonner un souffle sensationnel au tatouage. 8.6 Bavaria surfe sur ce phénomène, apéro festif à l’appui au sein même d’Art Tatoo, salon parisien réputé pour ses réalisations artistiques.

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« Demeusurément Tatoo » I ©8.6 Bavaria


"Je ne connais rien de plus essentiel et de plus complet comme support artistique que celui de la peau". Au centre de Paris, près de Châtelet, entre restaurants et magasins de vêtements, Kalie, cheftaine d’Art Tatoo, Kaiser son amoureux proprio, Deborah, Richard Delacruz en guest et Marko tatouent avec une précision presque diabolique ! Ce soir-là, apéritif "Démesurément Tatoo" donne le ton. Clients, amis proches, futurs tatoué(e)s venus nombreux, décapsulent joyeusement des bières 8.6 Bavaria, fument des clopes, se lancent des vannes en riant. Il est 19 heures passé et ils se sont tous donné rendez-vous pour une session de tatouage. Oubliez la shop classique boring, les séances se déroule ici normalement dans une hygiène absolue, alors que l'électro tourne en fond sonore. Devant une jeune fille d'une vingtaine d’années, allongée et prête à "réaliser son rêve" de dessin d’une fleur rouge sur l’avant-bras, Déborah ne rechigne pas à la tâche. "Je douille un peu mais je suis hyper contente ! Par contre je ne sais pas ce que vont dire mes parents" s’enthousiasme la jeune fille en riant. Ici, les invités ont la possibilité de réaliser un "tatoo flash" sans rendez-vous, en sélectionnant au préalable un tatouage pré-dessiné. Jadis, popularisé par des populations dites marginales durant le XXème siècle, le tatouage est aujourd’hui devenu très esthétique et touche un large public. En France, une personne sur dix serait tatouée. Le phénomène "bad boy"En 1891, à New York, Samuel O’Reilly invente la première machine à tatouer électrique. Un souffle de modernité se répand sur la pratique du tatouage et le professionnalise un peu plus. En Europe, les premiers studios de tatouage ouvrent leurs portes au milieu du XXe siècle mais ne se généralisent qu’à partir des années 1970. Ce sont alors les "bad boys", bikers, rockers ou punks, qui sont touchés par une pigmentation effrénée de l’épiderme. Autrement dit, une population marginale qui choisit d’en traduire le symbole par un signe de rébellion et de protestation. C’est au cours des années 1990 que le tatouage devient finalement un phénomène de mode, revêtant sa dimension artistique et stylistique. Les amateurs de décorations corporelles sont nombreux. Ils viennent même pour guérir certains maux. "Tu as des gens qui entrent chez nous pour guérir d’un malheur, explique Kalie. Ces mêmes personnes repartent d’ici heureux, soulagés, sans se rendre compte toutefois que nous avons été éponges de leur malheur, mais c’est le jeu. Pas de valeurs psychologiques en revanche, même si nous savons percevoir les traits de caractères d’une personne effacée ou mal dans leur peau, exubérante ou triste et sombre. Sans connaître, sans toucher, sans parler, tu sais qui est en face de toi. Une valeur ajoutée énorme pour être un excellent tatoueur. Bien sûr tu te fais tatouer aussi par besoin d’esthétisme, parce que c’est mode, parce que tu veux paraître fort, ce qui est légitime. Le tatouage offre pour certains une carapace de protection".  8.6 Bavaria : démarche artistique et populaireAu fil des siècles, le tatouage est devenu tendance. Si sa pratique et sa symbolique ont considérablement évolué, la raison pour laquelle 8.6 Bavaria a choisi d’être affilié au tatouage reste entière : se démarquer par une démarche artistique. L’an passé, 8 000 000 de boîtes 8.6 Original ont été tatouées de 4 manières différentes, numérotées de 1 à 4. Depuis le mois de février dernier, 8.6 a amplifié son projet "Démesurément Tattoo" avec le lancement des numéros 5, 6, 7 et 8 toujours dotés d’un nouveau graphisme inspiré du tatouage. Ainsi, 8.6 révèle son identité rock en investissant le territoire du tatouage. Les tatoués du monde entier revendiquent leur singularité en l’affichant à même leur peau. Un état d’esprit partagé par la marque qui cultive depuis toujours le goût de la différence et des caractères hauts en couleur. "Démesurément Tatoo est un projet initié depuis trois ans, explique Mathieu Ribeyron, directeur marketing et communication de l’enseigne de bières. Cette année nous voulions investir plus encore le milieu du tatouage, en allant chercher directement le contact avec les artistes. Nous collaborons avec Tattoo me, structure qui fédère 150 salons de tatouage à l’échelle nationale. Tout cela permet à Bavaria d’être au cœur même du métier […] La marque 8.6 est positionné sur l’esprit rock, et le tatouage se retrouve dans cet ADN. Il y a trois ans, dans un numéro emblématique de la presse dédiée à cet art, nous avons découverts la photo d’un tatouage travaillé sur un mollet, dans lequel était incrusté la marque 8.6. Nous nous sommes mis en relation avec cette personne, notamment pour obtenir les droits d’exploitations de la photo. Postée sur Facebook les commentaires ont été extrêmement positifs ce qui a permis à 8.6 de redoré son image d’autrefois, peut-être un peu sulfureuse, considérée comme bière de rue dans les années 1990. Ce virage porte la marque vers le haut." Entreprise familiale fondée en 1719 à Lieshout, dans le Brabant néerlandais, la Brasserie Bavaria est dirigée par la famille Swinkels, à l’origine de sa création. 1 000 personnes y travaille. Deuxième brasseur aux Pays-Bas et leader sur le segment des bières sans alcool, l’entreprise exporte plus de la moitié de sa production dans 120 pays dans le monde. FG

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