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Critiques Séries : Those Who Can't. Saison 1. BILAN.

Publié le 16 avril 2016 par Delromainzika @cabreakingnews

Those Who Can’t // Saison 1. 10 épisodes.
BILAN


TruTV a décidé de se lancer dans l’opération de lancer des séries originales. Ce n’est pas toujours ce qu’il y a de plus facile et encore plus quand la série créée est adaptée d’un film. Ce qui n’est pas simple c’est d’être à la hauteur des attentes. Au fil de ces dix épisodes, j’ai découvert une comédie originale, fun et surtout réussie. Je ne m’attendais pas du tout à être séduit mais par chance, ce qui fonctionne dans cette série c’est l’association des personnages et de l’humour. Those Who Can’t est donc une comédie avec tout un tas de choses intéressantes, tant d’un point de vue de l’histoire que d’un point de vue de l’humour. Le décor est peut-être celui d’une école mais cela n’a rien à voir avec des comédies comme Glee ou d’autres séries de ce genre là. Those Who Can’t est intelligente à sa façon, drôle aussi à sa façon, il n’y aucune inspiration à aller chercher ailleurs. Créée par Adam Cayton-Holland, Andrew Orvedahl et Benjamin Roy, Those Who Can’t est presque totalement constituée de profs qui, franchement, sont très mauvais. Alors que TV Land avait tenté l’expérience des séries de profs avec Teachers (qui était loin d’être brillante mais pas totalement ratée non plus), TruTV démontre qu’elle a ici une bonne série, développée sous couvert d’une bonne idée. Même les qualités les plus intéressantes que les personnages ont toujours de quoi délivrer un élément comique derrière. C’est assez impressionnant de ce fait mine de rien.

Ce sont des personnages qui sont tout de même très drôles : ils détestent leur boulot, tolèrent difficilement leurs amis, et avec aucune exception, ils détestent les étudiants. Il faut dire que ces derniers sont terribles donc on ne peut pas leur en vouloir de les détester. Mais qu’est-ce qui tient vraiment Those Who Can’t ? La série se moque de tout, de l’éducation, des parents, des gens en généralement, du monde entier, avec des dialogues toujours soignés et écrits de façon à ce que l’on puisse s’amuser. Les trois créateurs sont aussi les trois héros de la série qui cherchent toujours une bonne opportunité pour de bonnes blagues, et le showrunner Dean Lorey (qui a travaillé sur Arrested Development) ainsi que les scénaristes font bon usage de tout cela à leur façon. Rien n’est gâché dans cette série et tout est toujours une bonne opportunité pour créer un délire. Notamment l’épisode 9 qui est probablement mon épisode préféré de la saison, décalé et utilisant son décor pour faire quelque chose de complètement différent et assez inattendu. Mais Those Who Can’t est capable de créer des gags autour d’immenses sandwich (1.10), des blagues sur les étudiants un peu de partout etc.

Tout le monde cherche à nous faire rire et ils parviennent à le faire tellement de fois que cela devient impressionnant. Ce n’est pas une série qui cherche à être réaliste et elle cherche encore moins à réinventer la mécanique de la sitcom mais c’est de l’humour parfois un peu old-school qui n’échoue (presque) jamais. Il faut dire que l’idée de départ est intelligemment mise en place et chaque semaine s’avère finalement être un potentiel à gags et répliques. Aussi bien attendues qu’inattendues, c’est là aussi que Those Who Can’t parvient à séduire, dans sa façon de créer des trucs plus originaux en parallèle de trucs très classiques. C’est donc un peu comme un buffet à volonté où l’on a envie de tout goûter et c’est ce que les scénaristes font avec la série. Ils ont envie de toucher à tout et même si tout n’est pas forcément bon, comme dans un buffet, Those Who Can’t touche plus souvent les bons points que les mauvais. Comme avec l’épisode 4 par exemple qui est l’un de mes épisodes préférés après l’épisode 9. L’histoire se concentrait sur des distributeurs, quelque chose que l’on retrouve dans tous les lycées finalement. Mais il y a aussi des épisodes un peu plus faibles, comme « Oof, Nut City » (1.02) qui était loin d’être aussi bon que le pilote par exemple.

Note : 7/10. En bref, une agréable surprise inattendue.


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