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Critiques Séries : Dice. Saison 1. Pilot.

Publié le 18 avril 2016 par Delromainzika @cabreakingnews

Dice // Saison 1. Episode 1. Pilot.


Quand on voit le pilote de Dice, on comprend pourquoi Showtime a voulu miser dessus. Ce n’est pas forcément brillant mais cela a un ton particulier et très libre qui colle avec l’image des séries de Showtime et notamment de leurs comédies. Je dirais même que Dice va très bien avec House of Lies. Par ailleurs, Andrew Dice Clay semble vouloir que les téléspectateurs de sa comédie éponyme sachent qu’il n’est pas celui que l’on peut voir sur scène, qu’il est quelqu’un d’autre et c’est en ce moment très à la mode ce genre de séries mine de rien. On l’a vu notamment avec Lopez, Louie, Maron, The Michael J. Fox Show, etc. Tout le monde veut sa comédie avec son nom dedans. Cela ne veut pas dire que toutes ces séries souvent inspirées de la vie des personnages connus sont aussi bonnes. Scot Armstrong, connu pour avoir sorti le scénario de Very Bad Trip second du nom ou encore de Search Party (ce plus ou moins rie-off avec Adam Pally) couche ici d’une comédie qui se veut acide mais qui ne l’est pas totalement non plus. Si globalement ce premier épisode n’est pas totalement raté, il n’est pas non plus ce qu’il y a de plus engageant. Je ne suis pas sûr d’avoir besoin de voir la suite mais je reste tout de même assez curieux.

Les histoires semi-réelles de Andrew Dice Clay. Le comédien travaille à Las Vegas, dans le but de relancer sa carrière tout en s'occupant de sa famille. Et de sa petite amie. Et de son ex-fiancée. Et de son ex-femme. Et de sa belle-mère. Et du groupe de son fils.

Andrew Dice Clay que je connais plus pour son passage dans son propre rôle dans Entourage (plus récemment dans le film Entourage) n’a rien de bien exceptionnel. L’acteur tente de prouver ici qu’il est plus que ce que l’on a pu voir ailleurs sans que cela ne soit pour autant parfait non plus. Dice reste assez fidèle à lui-même tout au long de ce premier épisode, bourré de machisme, un poil agressif dans sa façon de parler à tout le monde ce qui fait aussi rapidement de Dice quelqu’un avec qui on ne peut passer bien longtemps. Le plus intéressant ce n’est donc pas le héros mais les personnages secondaires qui sont à mon sens beaucoup plus sympathiques que les autres. Le côté un peu agressif du personnage n’aide donc pas à s’attacher à lui alors que le principe de ce genre de séries est au moins d’avoir envie de suivre le héros. Non ? Les blagues tentent de se faire une place avec tout un tas de répliques. Andrew Dice Clay en balance, toujours plus vulgaires les unes que les autres. Son commentaire sur la comparaison entre les couples gays et les couples hétéros était plus inspirée que cela n’aurait clairement pu être. Disons que cela aurait rapidement pu devenir problématique et homophobe mais non, par chance. Quoi qu’il en soit, Dice n’apporte rien de vraiment neuf au genre.

A vouloir en faire des tonnes par moment ne tout ne fonctionne pas du tout. Certains éléments narratifs de Dice donnent l’impression que l’on assiste à une comédie qui manque de profondeur. J’aurais bien aimé m’amuser en même temps et passer un bon moment mais c’est un peu le contraire qui s’est malheureusement passé là dedans. Les 5 prochains épisodes de la saison 1 seront donc décisifs. Le terrain de jeu de Dice, Las Vegas, est lui aussi problématique là dedans. Je ne suis pas le plus grand fan des comédies se déroulant proche de l’univers de Vegas à part quand il s’agit de films comme Very Bad Trip. Je pense d’ailleurs que c’est ce qui a donné l’envie à Scot Armstrong de créer cette comédie. Il connaît Vegas. Mais au delà de ça, l’usage qu’il en fait est beaucoup trop cliché à mon goût.

Note : 4.5/10. En bref, je demande à voir…


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