Suisse : Touche pas à ma banque!
Triste classement annuel de la liberté de la presse que vient d’être publié par « Reporters sans frontières ». On commence à prendre le pli et à s’habituer malheureusement à ce bilan qui s’empire d’année en année au grès des conflits et des guerres de plus en plus nombreuses et dangereuses pour les journalistes, blogueurs et autres « lanceurs d’alertes ».
Si on ne s’étonne pas des 5 derniers au classement dans l’ordre: Erythrée, Corée du Nord, Turkménistan, Syrie et Chine c’est la Suisse qui laisse à réfléchir. Qu’est-ce qui empêche notre pays d’occuper une meilleure place au podium ? 7ème cette année en progression de 13 places par rapport à l’année précédente. Que reproche-t-on au pluralisme de la scène médiatique Suisse ? "Reporters sans frontières" trouve que « malgré une concentration croissante du marché des médias, accentuée par la crise économique, la Suisse peut se vanter d'une impressionnante liberté de la presse. Il n’empêche : toute publication de fuites relatives à des « discussions officielles confidentielles », en particulier s’il s’agit d’informations bancaires, est considérée comme un crime au pays des banquiers ». Voilà qui est bien dis !
Après le pouvoir des assureurs, celui des banquiers. Et à qui le tour l’année prochaine ? 7ème sur 180 pays après la Finlande, les Pays Bas, la Norvège, le Danemark, la Nouvelle Zélande et le Costa Rica et loin devant la France qui a beaucoup à se reprocher et qui est classée 45ème la Suisse peut mieux faire !
Et demain est un autre jour!