Depuis le 31 mars, nous sommes installés sur la place de la République et sur de nombreuses autres places partout en France.
Notre mobilisation visait dans un premier temps à protester contre la réforme du travail. Cette réforme n’est pas un cas isolé puisqu’elle s’inscrit dans la liste des cures d’austérité subies par nos voisins européens et aura les mêmes effets que le Jobs Act italien ou la Reforma laboral espagnole : plus de licenciements, plus de précarité, plus d’inégalité et le renforcement des intérêts privés. Nous refusons de subir cette stratégie du choc, imposée notamment dans un contexte d’état d’urgence liberticide.