Quantico // Saison 1. Episode 19. Fast.
La série fait tellement d’aller-retour dans le passé et dans le présent qu’au fond, il est difficile de savoir où est-ce que tout cela va réellement.
« We are not training you to be heroes. We are training you to be FBI »
Mais Quantico persiste et continue de penser que finalement tout va dans la bonne direction. Je ne suis pas sûr et certain que cela soit réellement le cas. Avec la mort de Drew (qui ne manquera à personne), la série a voulu créer toute une histoire autour de lui. Franchement, c’est pile poil ce qu’il ne fallait pas faire à quelques épisodes de la fin de la saison. Je sais que l’on ne savait que très peu de choses sur Drew mais sincèrement, j’aurais largement préféré que cela soit un épisode complètement différent, plus centré sur The Voice et moins sur un personnage dont la disparition ne fera malheureusement pas de vagues. Si Drew a un problème médical, pourquoi est-ce que cela vient seulement maintenant ? N’est-ce pas quelque chose que l’on aurait dû apprendre beaucoup plus tôt dans la série ?
Du coup, tout cela est soudain, comme si Quantico cherchait à créer un sentiment de tensions émotionnelles fort pour que l’on croit que Quantico a encore des tas de choses à raconter avec ses personnages. En tout cas, cette raison est celle pourquoi Drew a quitté Quantico mais en plus d’être une raison bidonnée par un scénario ronronnant et ennuyeux, cela tombe comme un cheveu sur la soupe. La disparition de Drew est donc une issue logique pour un épisode aussi ridicule. Surtout que la série en fait des caisses, afin de créer de la dramaturgie stérile au milieu de tout ça. Pour un épisode qui s’appelle « Fast », je m’attendais à quelque chose de légèrement plus rythmé, plus fou. Là, nous avons tout ce qu’il ne fallait justement pas faire pour nous donner envie de revenir. C’était too-much et Quantico ne profite donc jamais de l’ensemble. Surtout que l’intrigue principale à Quantico ces derniers temps semble se concentrer sur Alex, Drew et Ryan et tout cela est fait de façon tellement mal que l’on s’ennuie terriblement. Si cette semaine Alex n’accuse pas Ryan de quelque chose, ce dernier va lui faire la morale. Et quelle morale !
Ensuite, cet épisode se concentre aussi sur The Voice et le cliffangher de l’épisode 1.17 (oui, il faut revenir aussi loin) quand Shelby était celle qui conduisait le camion. Si l’explication de Shelby sur le pourquoi du comment tient la route, je trouve que c’est vraiment crée un enjeu dramatiques pour rien. Le cliffangher est balayé, astiqué, pendant que la série tente de recréer le duo Shelby/Alex dans leur vendetta contre The Voice. J’ai beau adorer Shelby (même avec son maquillage de voiture volée), je trouve qu’elle n’est pas toujours au sommet de son art non plus. En tout cas, disons que Alex ne la tire pas vers le haut. Et c’est dommage. On ne peut qu’espérer que la mise en place de cette action entre les deux personnages va pouvoir relancer une histoire qui perd rapidement de la vitesse. Et enfin, nous avons Caleb. Sacré Caleb ! Autre tête à claques de Quantico. Ce dernier aussi est embourbé dans des intrigues à tire-larigot et ça continue de tirer sur l’ambulance de papa. Papa Caleb m’ennui, Caleb aussi, et tout cela n’a pour le moment aucun intérêt. Finalement, je me demande si Shelby et Caleb ne sont pas The Voice ou en tout cas travaillent ensemble avec The Voice. Je ne serais pas surpris que cela soit le gros twist de la fin de la saison (mais en plus d’être un twist raté, ce serait la pire idée que la série pourrait avoir).
Note : 4/10. En bref, on se sépare d’un boulet mais l’on ne sait pas ce que l’on gagne.