Tout a commencé en 2006 avec l'ouverture de la première école et d'une classe de CP pour une centaine de petites filles de 6 ans. Depuis, chaque année une nouvelle section ouvre et cette première classe passera son bac l'année prochaine. Aujourd'hui, ce sont plus de 1000 petites filles qui sont formées à l'école Happy Chandara, du CP à la seconde, à Phnom-Penh, au Cambodge.
Pour chaque rentrée de CP, une centaine de petites filles de 6/7 ans sont sélectionnées. Une enquête de 3 mois est réalisée par des assistantes sociales, selon des critères de revenus de la famille (les familles les plus pauvres sont privilégiées), des critères d'âge des enfants et dans un périmètre de 8 km autour de Phnom-Penh. Les fratries sont favorisées. En aucun cas, des sœurs seraient séparées.
En plus de la formation des fillettes, ces dernières bénéficient de l’hébergement, de la nourriture et d’un suivi médical. Mais c’est également tout un accompagnement de la famille qui est assuré, notamment par les assistantes sociales. Les familles les plus pauvres bénéficient également de paniers alimentaires (au moins 10 fois par an).
Les parents sont extrêmement pauvres mais sont très ouverts sur l'éducation de leurs filles et en sont très fiers. Compte tenu de l'histoire du pays, ⅓ de la population a été massacrée par les khmers rouges.
Les filles ont moins accès à l'éducation. La priorité, dans ce cas, est donnée aux garçons de la famille. Les filles travaillent alors pour subvenir aux besoins de la famille. Le fait que les filles puissent accéder à l'éducation, permet de transmettre le savoir et l'éducation par la mère.
Les formations à Happy Chandara sont bien organisées de façon à éviter tout retour au travail. Ainsi, les petites filles ont cours de 7h à 17h30 et ne peuvent pas aller travailler dans les champs. En plus du programme scolaire khmer, les enfants ont également des cours d’informatique et de langue (anglais et français), dès la première année de primaire.
60% des ressources de l’association viennent des parrainages individuels (chaque enfant a 3 parrains). Les parrains et marraines peuvent suivre de près les progrès de leur filleule. Ne bénéficiant pas de subvention publique, les ressources de "Toutes à l’école" proviennent également de partenariats avec des entreprises ou des fondations et de la vente de produits de partage de marques telles que Carroll, Delacre, Sephora, L'Oréal,...
Cette année, à l’occasion de la fête des mères, un foulard dédicadé par la romancière Tatiana de Rosnay sera en vente dans les boutiques Carroll (disponible à partir du 15 mai).Vous pourrez également trouver une trousse chez Sephora signée par la créatrice Claudie Pierlot (disponible en mai) également au moment de la fête des mères. Voilà une occasion de soutenir l’association tout en faisant un cadeau.
Actuellement, Tina Kieffer prépare la levée de fonds pour le post-bac. En effet, la première sortie du lycée est prévue dans deux ans. Outre le centre de formation professionnelle permettant de les former à différents métiers, certaines jeunes filles auront alors la possibilité d’intégrer une université, à Bangkok, Singapour ou ailleurs. Pour cela, l’association a d’autant plus besoin de financement et donc de l’aide de tout le monde.Je pense sincèrement qu’il est important que tous les enfants puissent avoir accès à l’éducation. Ces jeunes filles deviendront mère à leur tour et pourront ainsi transmettre leur savoir et l’envie d’apprendre à leurs enfants et ainsi de suite. "Toutes à l’école" travaille à favoriser cela et c’est pourquoi je suis fière d’être ambassadrice de l’association. Ainsi je vous informerai par l’intermédiaire du blog de ses différentes actions.
Association Toutes à l'école19 rue du Calvaire 92210 Saint CloudTél. : 01.46.02.75.39Pour faire un don : http://www.toutes-a-l-ecole.org/je-donnePour parrainer un élève ou l'école : http://www.toutes-a-l-ecole.org/je-parraine
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