C’est dit ! On peut donc ouvertement se foutre de la gueule du pape de la doxa libérale et de sa religion consumériste et commerciale dont il n’est même pas fichu d’appliquer les principes et préceptes à son œuvre impérissable. Mais déjà périmée. Poil au nez. Je peux d’autant plus m’en donner à cœur joie que j’ai lu quelque part que cet extrêmiste voulait mégoter sur les allocations chômage des séniors. Alors même que la plupart des entreprises considèrent les chômeurs comme des salariés périmés de plus en plus tôt, voilà qui frôle le registre de la comédie la plus grotesque. Mais il faut dire à sa décharge que de prétendus socialistes s’acoquinent avec ce même genre de thèses libérales transpartisanes politiquement correctes et indiscutables, sauf à passer pour un gauchiste archaïque. Ainsi, cette idée selon laquelle il serait normal de travailler de plus en plus tard, et donc de repousser l’âge de la retraite jusqu’à perpète, comme l’ont fait à la fois Sarkozy et Hollande, parce que l’on vit de plus en plus vieux. Il aurait donc tort de se priver, le grand prêtre du seul pragmatisme économique à court terme qui est le sien. Avec la bénédiction de ses adeptes de la Croâssance. Auxquels je m’empresse de répondre que quand on n’est pas foutu de donner un boulot à chacun(e), puisque jusqu’à preuve du contraire lui seul pour l’instant permet de vivre dignement, et encore, quand il est suffisamment rémunéré, on ferait mieux de fermer sa gueule. Poil aux glaïeuls.
Jeu de briques
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