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Malouines: une victoire argentine?

Publié le 28 avril 2016 par Podcastjournal @Podcast_Journal
Rédacteurs et stagiaires: cliquez sur cette barre pour vous connecter en back-office de la rédaction! Les îles Malouines sont un sujet brûlant en Argentine. Une grande majorité de la population considère que ce petit territoire situé à 400km de leurs côtes et à 12.700km de Londres, devraient leur être rattachées. Si historiquement les Malouines n’ont presque jamais été argentines, les tensions avec la Grande-Bretagne quant à sa souveraineté n'ont jamais cessées.

Les premiers colons à s’y implanter furent les Britanniques. Ils s'y sont installés à partir de 1830. Après la Seconde Guerre mondiale, les revendications sur les Malouines sont principalement la préoccupation de quelques groupes nationalistes. Cependant, le péronisme s'emparera peu à peu de la question. Au printemps 1982, les généraux au pouvoir suite au putsch de 1976 décident d’une attaque pour "reprendre" les îles. La défaite est cuisante et causera en partie la chute de la dictature en 1983.

En 2013, Cristina Kirchner alors présidente avait déclaré dans un tweet: "Un territoire anglais à plus de 12.000 kilomètres de distance? Cette thèse ne pourrait même pas être soutenue devant une crèche d’enfants de 3 ans". En 2015, le Royaume-Uni a décidé de renforcer son dispositif militaire aux Malouines estimant que l’Argentine faisait peser "une menace très vive" sur l’archipel.

La revendication de la souveraineté argentine repose essentiellement sur des arguments géographiques et historiques. Les britanniques y opposent systématiquement le droit à l’autodétermination des peuples, principe fondateur de l’ONU. En vertu de ce principe, les autorités de l’archipel ont organisé un référendum en 2013. Les 3.000 habitants avaient alors voté à 99.8% en faveur de leur rattachement à la couronne d’Angleterre.

Pour le gouvernement argentin, cette décision "réaffirme les droits de souveraineté" du pays dans l’Atlantique Sud. L’Argentine devrait en effet bénéficier de droits d’exploitation exclusifs dans la zone notamment vis-à-vis des ressources de pêche mais aussi pétrolières, découvertes en 2010.

A ce jour, les autorités britanniques n’ont pas encore communiqué suite à cette décision onusienne.


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