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Les plusses et les moinsses de la plage (1)

Publié le 14 juin 2008 par Appoline

Palavas-Les-Flots, rien que le nom ça donne une idée: une ville, de l'eau et du soleil.
Jusque là, tout va bien, même que vu le temps gris qu'il fait à Paris, on y plongerai bien la tête la première, le sourire aux lèvres et le maillot 2 pièces trop-petit-qui-remonte. C'était donc la semaine dernière. En vacances. Oui parce que les vacances je les prends jamais en même temps que tout le monde: pas besoin de chercher, aucune contrainte à part le chat.
Par orgueil, il faut avouer que la taille des fringues ça me vexe, j'ai donc acheté un joli maillot 2 pièces-trop-petit-qui-remonte...
C'est là qu'on maudit la vendeuse: "Il vous va à ravir ce maillot!"
Mon oeil, oui, il est trop serré, c'est 1 (voire 2 tailles) en dessous de ma VRAIE morphologie. Tout ça pour pas me blesser, elle m'a donc laissée repartir avec ce bout de tissu que j'aurais pu emprunter à ma soeur cadette.
Ravie, j'ai donc enfilé mon beau maillot avant d'aller affronter le sable. Je savais déjà qu'il était trop petit, têtue d'un jour, têtue toujours... Il faisait un temps ma-gni-fi-que, à cuire comme l'écrevisse sur le pont attendant le poissonnier Intermarché qui nous la refourguera pour la modique somme de 36 euros le kilo. Soit dit en passant 36 euros le kilo, si on convertit, vous pourrez m'acheter pour pas cher, tout est relatif...
Enduite d'une crème solaire, au plus bas indice puisque je prend une semaine de vacances par an, il faut bien rentabiliser le bronzage, je m'installe sur ma serviette, pardon, mon drap de plage ça fait plus classe, et chausse des lunettes de soleil (allergie l'an passé = yeux boursouflés en rentrant = le ridicule ne tue pas mais au boulot ça a bien jasé).
Fière comme d'Artaban, je change de face toutes les 15 minutes maxi, de toutes façons, plus je tiens pas. Le vent ne s'est pas encore levé, mais ............ sans le sentir, un des rubans de mon supaïr maillot s'est "légèrement" dénoué, assez pour tenir encore le micro-bout de tissu du bas.
Au bout de 4 aller-retours (pile et face), je me décide telle une délicate sirène à aller "gouter l'eau" comme dirait Mini-Chloé (la fille de ma soeurette). La délicate sirène en réalité a tellement la trouille de reculer face à l'obstacle, c'est-à-dire à la température de l'eau, qu'elle court vers la mer. N'imaginez-pas une simili Pamela A., juste une Parisienne palote sur une plage quasi déserte qui court comme une cinglée jusqu'à l'eau.
100 mètres plus tard, je suis enfin mouillée. Les remous de l'eau contre ma peau, de sirène rappelons-le, ont achevé de défaire le ruban qui ne tenait qu'à un fil, et lorsque je me relève, c'est le bas du maillot en moins... Rapide coup d'oeil vers les locaux du coin. Personne n'a vu, mais là, je sais que mon visage a vraiment LA couleur de l'écrevisse. Et allez refaire un noeud de ruban sous l'eau l'air de rien, vous verrez c'est du challenge digne de Fort Boyard, Passe-Partout en moins, même dans la tête, on peut entendre "sors-pas, sors-pas".

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