Le taux de chômage (en pourcentage) est obtenu en divisant le nombre de personnes sans emploi par l'ensemble de la population active. En 2012, plus de 200 millions de personnes dans le monde (6% de la main-d'œuvre mondiale) n'avait pas d'emploi. Personne ne semble d'accord sur les causes du chômage et ses solutions.
Les théories d'économie classique et nouvelles, ainsi que l'École autrichienne d'économie affirment que les lois du marché sont suffisantes pour résoudre le chômage en dehors des interventions comme la syndicalisation, la législation du travail, les seuils de salaire minimum ou tout autres réglementations qui découragent l'embauche.
À l’opposé, l'économie keynésienne souligne le caractère cyclique du chômage et recommande des interventions gouvernementales qui peuvent inclure des aides financières, la création d'emplois financés par l'État et une politique monétaire expansionniste.
Outre ces théories, il y a certaines catégories de chômage qui servent à mieux définir sa nature, notamment des problèmes économiques structurels et des inefficacités dans le marché du travail, comme par exemple un déséquilibre entre l'offre d'emploi disponible et les qualifications recherchées par les employeurs.
Il y a aussi tous ces travailleurs qui ne sont pas comptés parce qu'ils ne recherchent pas activement du travail et tous ceux qui restent sous-employés. La plupart des économies avancées ont des taux de chômage oscillant entre 2 et 10%, tandis que le reste du monde se retrouve dans une situation beaucoup plus défavorable.
En ce qui concerne les tendances futures, la croissance de l'automatisation, l'augmentation de la productivité et une croissance démographique explosive ne présage rien de bon pour une amélioration des chiffres de l'emploi.