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Critiques Séries : Grey’s Anatomy. Saison 12. Episode 23.

Publié le 13 mai 2016 par Delromainzika @cabreakingnews

Grey’s Anatomy // Saison 12. Episode 23. At Last.


Grey’s Anatomy continue de vivre dans la nostalgie du passé, celle de Derek alors que dans l’ouverture de l’épisode Hunt vend sur le parking de l’hôpital l’ancienne caravane de Derek. Il a trouvé une maison, c’est le monde qui évolue et qui ‘na de cesse de dire à Meredith que le passé la rattrape. Elle tente d’oublier Derek mais à chaque fois il y a quelque chose qui vient entretenir la nostalgie, le sentiment qu’il est toujours là et qu’elle ne peut pas aller de l’avant. C’est très subtile mine de rien et Grey’s Anatomy parvient à en faire un moteur narratif assez étonnant dans son ensemble. Cela a permis de driver toute la saison 12 sans trop de problèmes malgré des épisodes maladroits ou filiformes au milieu de l’ensemble. Cet épisode nous délivre pile poil ce qu’il fallait dans l’avant dernier épisode de la saison. Les meilleurs épisodes de cette saison se sont concentrés sur des personnages de la série en particulier et pas sur l’hôpital dans son intégralité. C’est quelque chose que j’aime beaucoup mine de rien. Stacy McKee, scénariste et actuelle showrunner de Grey’s Anatomy, a su nous démontrer qu’elle est encore capable de raconter des histoires sur l’hôpital dans son intégralité avec une galerie de personnages riche et variée.

« At Last » parvient donc à jongler entre différentes intrigues et plusieurs arcs narratifs sans trop de problèmes. Le ton de l’épisode est très différent suivant les personnages, suivant les histoires de chacun et je dois avouer que j’ai trouvé le tout assez intelligent dans son ensemble. On a l’impression de retrouver le bon vieux Grey’s Anatomy ici, ce qui est dans un sens une très bonne nouvelle. Cet épisode est d’ailleurs souvent drôle malgré l’angle dramatique qui est utilisé la plupart du temps. Le Greys Sloane Memorial Hospital continue de nous surprendre, de nous prendre de court alors que l’on aurait pu croire qu’il n’était plus capable de raconter de grandes histoires comme il y a quelques années de ça encore. Au fond, les personnages restent fidèles à ce que l’on attend de leur part mais c’est aussi ce qui fait leur charme. Il n’y a pas forcément grand chose qui change dans cet épisode par rapport au précédent, mais l’on navigue dans l’hôpital comme jamais cette année. Je crois que l’on n’avait jamais autant marché avec les personnages dans les couloirs de l’hôpital et vu autant de lieux de cet hôpital alors qu’au fond, je trouve que c’est ce qui manque, de nous redonner l’impression que l’on est dans un immense hôpital où il se passe énormément de choses.

Stacy McKee a donc su nous permettre de retrouver Grey’s Anatomy que j’aime, celui qui fonctionne le mieux en somme, celui qui nous donne l’opportunité de changer un peu la direction de l’ensemble. Etrangement, le côté le plus idiot de cet épisode est cette histoire de bactérie mangeuse de chair qui a presque tué un ado. Quoi qu’il en soit, Grey’s Anatomy parvient à renouer avec ce que l’on avait à l’époque de Denny Ducket avec Wilmer Valderrama. Ce n’était pas gagné d’avance mais étrangement, cela fonctionne bien ou en tout cas beaucoup mieux que l’on aurait pu le croire au départ. J’ai hâte de voir le dernier épisode de la saison alors que Grey’s Anatomy démontre qu’elle vieillie mais reste moderne et sait encore faire évoluer ses personnages.

Note : 8/10. En bref, du bon vieux Grey’s Anatomy.


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