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L'Amérique au jour le jour :FIN

Publié le 15 mai 2016 par 000111aaa

A  l’un de mes derniers blogs , une partie de commentaire de DOMINIQUE  était celle-ci : « / la loi travail : que l'on soit pour ou contre l'Europe, on doit comprendre deux choses : a) nos entreprises sont confrontées à la concurrence européenne (même si on sortait de l'Europe) et il est normal de les rendre compétitives pour qu'elles puissent embaucher plus ; b) dans ce nouveau ring de compétition, les anciennes règles sont obsolètes et néfastes.

Plutôt que de s'user à empêcher la fermeture d'une usine il vaut mieux se battre pour que d'autres projets viennent la remplacer. Des gens doivent prendre des risques pour lancer une boite et on doit tous les aider plutôt que de vouloir égoïstement garder ses petites habitudes (sans risque). On baigne dans un monde qui évolue vite et cela revient à un turn over des entreprises (arrêt et création) dynamique. Donc adieu aux "avantages acquis" et bonjour aux "avantages heuristiques".

Le raisonnement "franco-français" est utopique. On doit tenir compte des évolutions du monde et l'Europe est le meilleur outil d'adaptation. Gens de gauche, ne perdez pas de vue que l'Europe vote à droite et qu'il faut faire avec ! En physique, il y a deux concepts forts et universels : a) l'état physique (EP); b) la variation de cet état (VP). Alors on doit vivre avec EP Europe tout en essayant d'user de VP à son égard. Cela s'appelle le pragmatisme social. Ce n'est pas un parti politique, c'est juste une évidence. La peur est mauvaise conseillère. »

C’est donc à lui que je vais répondre .

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Je ne suis pas spécialiste  de l’étude du climat «  social »   et n’ai pas fait d’études universitaires de psycho  ou de droit social …..

Je  ne cours pas les salles de rédac des journaux de NEW YORK/ PRINCETON  etc.  pour y tâter la température   économique et celle de l’emploi …..

Nous recevons le NEWYORK TIMES /le Wall Streets journal   /   Le journal hebdo de  Princeton

La communauté d’amis francophones fréquentée par ma famille , tourne  autour de 200-300 personnes

Je n’ai pas d’autres sources d’informations locales

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Mais j’étais ici en 2008 et nous avons senti (dans la famille venue en 2004) passer le vent du boulet… !Je ne vous raconte pas …….

Aux USA   TOUT EN RESTANT   CORRECT ……On vous licencie ,on vous  largue , on vous vire , on vous  jette dehors  ,vous vous retrouvez sur le pavé … du jour au lendemain  …Et ils ont  autant que nous des tas d’expressions pour  décrire ca : « I am fired ….laid  off…. Got the sack ….They  gave my boot( !)   …ETC …

Et en échange on peut venir vous chercher là ou vous êtes  pour vous proposer du meilleur et du bien mieux payé ailleurs   si votre  ( excellente )réputation professionnelle  s’est faite …..Et vous partez alors presque aussi facilement !

 Inutile  de gémir et de pleurer ….Sans être des tsiganes les américains  ont tellement soif de liberté qu’ ils  craignent  moins que nous  de bouger .il n y a pas comme chez nous de POLES EMPLOIS   suppléés par des « BONS COINS » ou «  « interim machin » ……Mais avec des cabinets de recrutement  , des sites d’emplois ( le fameux MONSTER JOBS )  des annonces sur journaux sur internet  et surtout  grace à votre  réseau de relations vous pouvez en retrouver  vu le niveau de chômage faible  … Si votre qualification est recherchée bien sur …..

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En revanche  vous avez peut être entendu parler  de la législation américaine  de « protection des faillites » qui a tant servi en 2008 et pour d’énormes sociétés FORD en particulier ……

Quand une entreprise n'est pas en mesure d'assumer sa dette ou de payer ses créanciers, l'entreprise ou ses créanciers peuvent déposer une demande pour être placée sous la protection de la faillite sous le chapitre 7 ou sous  le chapitre 11 auprès d'un tribunal fédéral.

Si c’est sous le chapitre 7, l'entreprise cesse ses activités, un mandataire vend la totalité de ses actifs, et distribue le produit aux créanciers. Tout montant résiduel est retourné aux propriétaires de l'entreprise.

Si c’est sous le chapitre 11, dans la plupart des cas, le débiteur garde le contrôle de ses opérations et est soumis à la surveillance du tribunal ;en general celui-ci peut «  comprendre la situation »  ET SE MONTRER BEAUCOUP PLUS PRO ENTREPRENEUR qu’ en Europe   ; je cite  en anglais l extrait du  United States Code chater 11 title 11 : «  It is unusual for the management of a company in Chapter 11 to be fired, as it is usually assumed that the present management team knows far more about the company and its customers than would a new set of management. These critics note that in Europe, bankruptcy law is far less lenient for failing companies”


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