Par Cyrille Ahilgo - 19/05/2016 | 3:02
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Le Parlement sud-africain a été perturbé par une bagarre et des insultes, scène qui s'est soldée par l'expulsion brutale de ce lieu de certains élus. Depuis les derniers démêlés judiciaires du dirigeant sud-africain, les députés des EFF ne le reconnaissent plus. Toutefois, leur attitude a été choquante pour nombre de parlementaires, qui pensent qu'ils ont exagéré. De son côté, l'ANC, le parti au pouvoir, a appelé à poursuivre en justice ces élus pour leur attitude irrespectueuse envers le chef de l'Etat.
Pour sa part, Dali Mpofu membre des EFF a estimé qu'il est inadmissible que les députés de sa formation politique soient brutalement expulsés du Parlement : " quoi qu'on en dise, hurler est une forme de protestation pacifique. Peut-être est-ce bruyant, militant, mais vous ne pouvez pas utiliser la violence contre des représentants élus qui protestent de cette façon ", a-t-il soutenu. Et de conclure que " l'Etat est devenu violent et répressif ".
Son de cloche totalement différent de la part de nombre de formations politiques d'opposition, qui n'ont pas hésité à condamner ce désordre et qualifier d'extrême l'attitude des élus des EFF. Ces derniers ont finalement été temporairement suspendus. Quoi qu'il en soit, ils se sont engagés à faire de même la prochaine fois que Jacob Zuma passera au Parlement.