Bonsoir mes chers blogueurs. Je ne suis pas Bigregirl, mais sa secrétaire attitrée. Vu qu là présentement, elle est couchée en boule sur son lit, tentant tant bien que mal d’arrêter de fangirler sur le dernier-né des X-Men qui lui a, je vous l’avouerai sans peur des représailles (son cerveau est trop loin), grillé les neurones.
Moi, c’est donc Fichtregirl, et je serai votre amie pour la durée de cet article.
Vous l’aurez compris, Marvel a encore frappé à grands coups de Magneto-is-awesome, de James-McAvoy-est-un-putain-de-génie, et de X-Men-goodness en général.
Je ne spoile rien, comme d’habitude.😉
1983. Charles Xavier a réalisé son rêve de reconstruire son école pour mutants. Raven sauve toujours autant des siens qu’elle peut. Erik Lensherr vit dans l’ombre de deux qui le recherchent… Mais tout cela part en fumée le jour où un ancien ennemi refait surface. Le premier des mutants…
S’il y a quelque chose que je ne pourrai jamais renier – et Bigregirl non plus – c’est qu’X-Men a été la première franchise à me faire aimer Marvel. Donc c’est vraiment de leur faute si maintenant cette firme a son nom sur mon cul.😄
J’avoue que la promo de Civil War a été tellement efficace que j’avais oublié l’existence d’Apocalypse. Jusqu’au moment où James McAvoy et Jennifer Lawrence sont venus chez Graham et m’ont rappelé ô combien j’aimais ces putains de mutants.
Apocalypse, je craignais, allait sombrer dans la nullitude de The Last Stand en son temps. Et en soi, je n’étais pas loin de la vérité puisque le plus nul de la franchise a en effet servi d’inspiration dans le traitement de l’un de ses personnages en particulier.
(Mais en même temps, si on doit se référer à Days of Future Past, The Last Stand n’a jamais existé.😉 )
Je vais donc le clamer haut et fort ici: ce film est une putain de tuerie. D’accord, le traitement de persos secondaires est parfois léger voire, dans le cas de Psylocke, carrément à chier, mais les ingrédients qui nous ont fait aimer les X et les nouveaux épisodes en particulier sont bien là.
Dont la chimie entre Charles et Erik qui, en deux scènes ensemble, m’ont fait – enfin, à Bigre – hurler des « Kiss already! » qui prouvent donc que McFassy est mon OTP absolu.
Parlons un peu personnages et casting.
James McAvoy et Michael Fassbender incarnent toujours nos tauliers, et si Charles est définitivement plus effacé – mais d’autant plus important – Erik est, lui, toujours montré comme étant le mutant le plus badass de l’Histoire. Hail Magneto.
(Je fangirle presqu’autant que celle que je remplace dites donc.)
Jennifer Lawrence incarne toujours Mystique dont on voit moins la beauté bleue mais toujours autant le caractère. Nicholas Hoult joue toujours Hank McCoy et son crush sur la même Mystique (OTP numéro 2); et Rose Byrne revient dans les hauts talons de Moira McTaggert.
Parmi les nouveaux venus, on retiendra Sophie Turner, incandescente en Jean Grey mais je n’en attendais pas moins de ma Sansa adorée; Tye Sheridan qui est un meilleur Scott que l’original même si j’aime James Marsden d’amour; et Kodi Smit-McPhee qui interprète un Kurt Wagner génial.
Et si on parlait des deux meilleurs personnages, alors?
Alert! Scene stealers spotted! Alert!
Ils seront donc deux, sans surprise.
Le premier sera Apocalypse himself, incarné par un Oscar Isaac bien loin de son Poe Dameron mais je l’en remercie parce qu’il interprète ce mutant radical avec classe, ce qui est bizarre pour quelqu’un de bleu.
(Et puis on le voit au naturel en début de film et DAMN IT IL EST CANON!)
Le second, évidemment, vous l’aurez compris, sera celui qui avait également volé la vedette à DoFP en dix minutes de temps. Ici, en deux secondes et un claquement de doigts. Sur du Eurythmics.
Quicksilver, Peter Maximoff, je t’aime, je veux t’adopter, t’épouser, au choix!
Bref, résumons. Un scénario certes construit plus autour des effets spéciaux (superbes au demeurant) qu’autour du traitement de ses personnages; une nouvelle équipe qui semble passer le flambeau au grand dam de sa plus grande fan; et toujours des X-Men super badass motherfuckers.
J’y retourne demain. Voilà qui est dit.
Note: 8/10 (scénario: 7/10 – jeu: 8/10 – BO: 8/10 – suite: 9/10)