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Critiques Séries : The Fosters. Saison 3. Episodes 14 à 20.

Publié le 23 mai 2016 par Delromainzika @cabreakingnews

The Fosters // Saison 3. Episodes 14 à 20.
BILAN


Dans son évolution, The Fosters n’a eu de cesse de rester fidèle à elle-même. La série est en grande partie dédiée à Callie et l’évolution de ses relations amoureuses, mais aussi à certaines histoires qui sont présentes depuis la première saison. Je pense à l’homosexualité du frère de Callie, Jude. Mais la série travaille toujours au corps la relation entre Stef et Lena Adams Foster. Cette relation, aussi touchante soit-elle, est aussi beaucoup plus que ça. Sans compter que les vieux démons d’une relation entre Callie et Brandon survivent (et cela ne va pas empêcher l’un ou l’autre de tenter son aventure avec quelqu’un d’autre même si l’on sait pertinemment que cela ne va probablement pas être possible). Parfois, je retrouve dans The Fosters des éléments dramatiques proche des séries des années 90 et début 2000, vous savez les Dawson, Angela 15 ans, Felicity et j’en passe. C’est loin d’être une critique et au contraire, c’est même un signe que cette série reste bonne malgré certaines circonstances. En effet, par moment il y a des trucs qui ne fonctionnent pas, des scènes qui se veulent émouvantes et qui ne le soient pas forcément, etc. J’aime beaucoup cette série mine de rien et c’est aussi pour cela que je me suis attaché aux personnages et à ce qu’ils tentent de nous raconter.

Dans cette seconde partie de saison 3, j’attendais peut-être un peu plus (trop ?) de The Fosters. La série ne cherche pas à faire grand chose non plus. Certes, il y a Jesus (même si pour le coup, j’aurais préféré qu’il ne soit jamais remplacé - ce qui ne remet pas en cause le talent de Noah Centineo mais Jake T. Austin reste le Jesus de The Fosters pour moi -). C’est sans compter sur tout un tas de scènes de baisers échangés. Au travers de ces 7 épisodes, je pense qu’il y a au moins 5 échanges salivaires par épisode. Il faut dire qu’il y a une galerie importante de personnages dans The Fosters, ce qui aide ce genre de choses. Il y a de très beaux échanges familiaux aussi, ne serait-ce que souvent à la fin des épisodes. J’ai adoré la fin de l’épisode 3.17 par exemple, presque comme une sorte de symbolique de l’unité de cette famille. Tout le monde est heureux, oublie un instant les problèmes du quotidien et va de l’avant. C’est ça aussi The Fosters, des personnages qui savent aller de l’avant et qui font de leur mieux afin de continuer à vivre. Puis nous avons Callie. Cette dernière continue de se retrouver dans tout un tas d’histoires en tout genre. Celle de l’épisode 3.18 par exemple, qui la confondrait presque avec une adulte (et avocate de surcroit).

Je pense que The Fosters fait parfois un peu trop vite grandir son personnage. Callie est quelqu’un que j’aime beaucoup et pour qui j’ai énormément d’affection mais quand on voit que durant certains épisodes cette année elle s’est retrouvée trimbalée dans tous les sens et ce n’était pas toujours pour les meilleures intrigues du monde. Heureusement, pour équilibrer le tout, nous avons bien d’autres personnages comme Mariana par exemple. Cette dernière a des ambitions, mais elle est un personnage féminin qui a le même âge que Callie et par définition, elle n’a pas toujours la place qu’elle mériterait dans la série. Si pour le moment son évolution se fait de façon douce et tranquille, c’est aussi l’un des problèmes de The Fosters par moment. Il y a des tas d’intrigues qui ne dure que un ou deux épisodes et puis peu de temps est consacré aux grandes intrigues qui pourraient évoluer drastiquement et rapidement. Par ailleurs, l’arrivée de Kelli Williams dans la seconde partie de la saison a apporté un vent de fraîcheur. Son personnage, Justina Marks, n’est pas forcément celle qui apporte le plus de choses novatrices à l’ensemble mais le personnage est tout ce que l’on peut attendre de la part de l’actrice. Il y a donc cette tendresse que Kelli Williams parvient à nous faire ressentir.

Cette dernière, lors de ses discussions avec Callie apporte quelque chose de vraiment touchant en plus. La relation entre les deux femmes permet de poser d’autres questions, notamment sur la sagesse de Callie et le fait qu’elle est peut-être encore jeune par moment malgré toute la maturité dont elle fait preuve au fil des saisons. Il y a aussi de très jolies discussions qui impliquent forcément beaucoup plus par la suite. Comme quand Mariana parle avec Brandon dans le 3.18. C’était des choses de ce genre là dont j’avais besoin dans The Fosters et la série nous en a offert de bien jolis mine de rien. Si cette saison 3 aurait clairement pu être totalement ratée, ces épisodes viennent nous rappeler pourquoi on regarde The Fosters et pourtant cette série peut nous toucher particulièrement même si l’on n’est pas adopté ou issus d’une famille d’accueil. Ce dont j’aurais peut-être eu besoin ce sont donc des intrigues plus fortes, comme lors de la première saison où la série semblait se donner à coeur joie dans les intrigues avec un brin de thriller ou de tensions. Les rebondissements multiples autour de Callie et de ses escapades c’était le bon vieux temps.

Note : 6/10. En bref, en suivant un rythme de croisière toujours agréable, The Fosters continue de séduire.


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