Selon l'étude Connected Mobility Forecast 2016 du cabinet de consulting belge Ptolemus Consulting, la production de voitures connectées va doubler entre 2015 à 2020, mais ce n'est pas pour autant que vous pouvez déjà mettre à la casse votre ancienne voiture, car pour s'équiper des services connectés embarqués dernier cri il ne sera pas nécessaire d'opter pour un véhicule tout neuf. En effet, ceci sera possible grâce aux start-up qui se sont lancées dans les " services digitaux aftermarket " qui seront compatibles avec les véhicules déjà en circulation.
Selon le consultant automobile de Ptolemus Consulting, Monsieur Matthieu Noël ce sera la tendance " jusqu'au moins 2025 car la connectivité a beau arriver progressivement sur les voitures neuves, en France, par exemple, le parc automobile a à peu près 8 ans et demi et il faudra donc une dizaine d'années pour renouveler ne serait-ce que la moitié du parc ".
C'est ainsi que les constructeurs automobiles sont en train de se faire dépasser sur ce domaine, par des start-up telles que la société israélienne de haute technologie Mobileye ou encore la société française Drust avec son assistant personnel AKOLYT, par exemple. En effet, selon le consultant un constructeur aurait besoin de cinq années pour " passer de la création à la commercialisation d'un nouveau modèle. Cela veut dire que quand il sort, ses services embarqués sont déjà dépassés par les solutions aftermarket ". Cependant ce n'est pas une fatalité, et les constructeurs ont trouvé la solution en fournissant à leurs utilisateurs " un système personnalisable et automatiquement mis à jour et signer des partenariats avec des services télématiques pour qu'ils intègrent leurs services ".
En effet, selon Guillaume Crunelle du cabinet Deloitte on tend vers " une co-création entre constructeurs et spécialistes de l'informatique ".
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