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ÉCONOMIE> La croissance du secteur luxe en panne sèche début 2016

Publié le 27 mai 2016 par Fab @fabrice_gil
D'après une étude récemment publiée par le cabinet Bain and Company, le ralentissement dans le secteur luxe s'est poursuivi au premier trimestre 2016, alors que la croissance au niveau mondial avait déjà stagné à 1% en 2015 en raison de plusieurs facteurs économiques.

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Trench coat Heritage Burberry I Capture d’écran


L'année dernière, le chiffre d'affaires des produits personnels de luxe -soit la maroquinerie, la mode, l'horlogerie, la joaillerie, les parfums et cosmétiques- a atteint 253 milliards d’euros. Ces ventes équivalent à "une hausse de 1% à taux de change courant par rapport à 2014", indique l'étude réalisée en partenariat avec la Fondation Altagammaqui réunit les grands noms du luxe italien. A taux de change constant, cette progression avait été de 3% en 2014, et de 7% en 2013.Conjoncture défavorableLes principales raisons de cette faible croissance "sont les défis globaux qui ont pesé sur le secteur du luxe lors du dernier trimestre 2015, comme une saison des fêtes au ralenti aux États-Unis, un tourisme en diminution en Europe, l'instabilité générale au Moyen-Orient et le ralentissement de l'économie chinoise". Selon Bain et Altagamma, le ralentissement observé en 2015 s'est poursuivi au premier trimestre 2016, "avec seulement 1% de croissance", et "cette tendance devrait se poursuivre tout au long de l'année"."Tous les yeux sont de nouveau rivés sur la Chine Continentale, qui joue un rôle-clé pour débloquer la reprise mondiale, et sur les Etats-Unis où la consommation locale ne suffit pas à compenser le ralentissement du tourisme", a commenté Claudia D'Arpizio, auteure de l'étude. "Les changements de comportements d'achat des consommateurs, avec une redistribution des flux touristiques à l'échelle mondiale ou des dépenses locales revigorées en Europe, devraient avoir peu d'effet pour doper la faible croissance des marques de luxe".L'exemple de BurberryBurberry a annoncé il y a dix jours, un plan d'économies sur trois ans. Le groupe britannique envisage un plan d'économies sur trois ans pour faire face à un environnement d'affaires mitigé, à l'issue d'un exercice 2015-2016 marqué par une baisse de ses bénéfices. Le spécialiste du trench-coat a prévenu que le marché mondial du luxe n'allait progresser que d'un faible pourcentage à un chiffre par an lors des cinq années à venir, alors qu'il avait bondi de 7% par an depuis 2010 du fait notamment de l'émergence des consommateurs fortunés chinois. En conséquence un plan vise à dégager au moins 100 millions de livres d'économies (128 millions d'euros) d'ici à la fin de l'exercice 2018-2019, et ce par "une réduction de la complexité et une simplification des procédés permettant de garantir la croissance future". Pour l'exercice 2016-2017, Burberry a maintenu la prudence de ses prévisions, évoquant un bénéfice avant impôt "situé dans le bas de la fourchette attendue par les analystes" et une baisse de 10% de ses ventes de gros au premier semestre sur un an. Cette prudence fait suite à un exercice du 1er avril 2015 au 31 mars 2016 au cours duquel le groupe a subi une baisse de 8% de son bénéfice net, à 309 millions de livres (395 millions d'euros au taux de change actuel). AF

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