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Critiques Séries : Grandfathered. Saison 1. Episodes 12 et 13.

Publié le 01 juin 2016 par Delromainzika @cabreakingnews

Grandfathered // Saison 1. Episodes 12 et 13. Baby Model / Tableside Guacamole.


Avec les deux épisodes précédents, Grandfathered m’avait enfin donné l’impression d’être arrivée à trouver le bon rythme. A commencer par « Baby Model ». L’idée qu’il y a derrière cet épisode n’est pas mauvaise et pourtant, ce n’est pas vraiment brillant. Ce n’est pas que cet épisode ne fonctionne pas, c’est juste qu’il est truffé de choses assez familières et simplistes que l’on se retrouve donc avec l’impression d’avoir déjà tout vu. Notamment dans Up All Night (NBC). Cette dernière était une bonne comédie familiale sous estimée et je trouve que cet épisode ressemble un peu à cette ancienne série qui n’a malheureusement pas duré bien longtemps (2 courtes saisons). Le format utilisé ici manque donc un peu de punch alors que j’aurais peut-être trouvé un peu drôle. C’est facile d’apprécier Grandfathered de façon globale, notamment car il y a de bonnes choses dans cette série. Et puis il y a de plus en plus de Paget Brewster dans la série, ce qui est une très bonne chose. Il y a des blagues qui fonctionnent. Et puis il y a le casting que l’on retrouve chaque semaine, avec aussi en bonus un bon guest : Leslie Grossman (Popular).

C’est sans compter sur le gosse tout mignon qui fait lui aussi mouche à l’écran. Ce dont je suis un peu moins convaincu c’est peut-être le fait que Grandfathered ne délivre rien de vraiment neuf dans cet épisode. Au fond, je trouve que cet épisode n’est pas à la hauteur des attentes car il ne surprend pas vraiment le téléspectateur et se repose sur ses lauriers. Comme si Grandfathered était déjà avec quelques saisons dans les pattes et qu’elle pouvait donc se permettre ce genre d’épisodes car elle a épuisé tous les sujets possibles et qu’il faut bien traiter de certaines choses. J’ai envie de croire que ce n’est qu’une petite erreur de parcours mais bon… « Tableside Guacamole » a beau faire un peu mieux, ce n’est pas non plus tonitruant. Cet épisode tente de mettre en scène une bonne idée, celle du fait que c’est difficile et épuisant quand on tente de réussir. Après tout, je pense que c’est un truc que tout le monde a déjà ressenti au moins une fois dans sa vie. On peut se retrouve face à un mur par moment quand on a envie de réussir quelque chose mais c’est souvent frustrant, épuisant mais cette notion, bien qu’intéressant, n’est peut-être pas utilisée de la meilleure des façons.

Le problème de cet épisode c’est que tout est un peu facile. Pas dans le mauvais sens contrairement à l’épisode précédent, mais avec un titre comme celui-ci, je dois avouer que je m’attendais à un truc un peu plus sympathique, peut-être plus funky. Cet épisode veut parler de beaucoup de choses mais ne le fait pas vraiment. C’est donc un mélange de tout un tas de choses qui s’accumulent afin de nous faire rire (semble t-il) sans trop forcer pour autant. Nous avons par ailleurs Chason Faitwick incarné par un Ryan Hansen (Bad Teacher) plutôt bon dans le rôle de cette pop star égocentrique. Quand Jimmy et Annelise tentent de bloquer avec lui une soirée VIP chez Jimmy en échange d’un peu de publicité gratuite, tout cela ne va pas se dérouler comme prévu. Le fait est que cet épisode a au moins l’avabtage d’imagine des choses sympathiques grâce à Jimmy et son fils. Les deux personnages font mouche alors que Paget Brewster est un peu mise de côté. A défaut dans le sens où c’est celle que je préfère, mais ce qui est appréciable malgré tout c’est le fait que les personnages féminins sont dans Grandfathered des personnages intéressants et pas des personnages que l’on pourrait voir comme des plantes vertes.

Note : 4/10 et 5/10. En bref, Grandfathered revient à quelque chose de plus banal. Dommage.


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