Mon premier employeur doit en grand partie sa fortune au sans papier. Un de ses premiers clients, Boeing, avait parié sur le tout informatique. Plus de plans. Aujourd'hui, le cloud nous invite à brûler les livres. C'est écologique, nous dit-on : plus de forêts détruites.
Est-ce vraiment le cas ? Le cloud consomme des masses d'énergie, et s'il s'éteint, nous n'avons plus de mémoire. Et je ne parle pas des changements de logiciel qui menacent d'illisibilité ce qui est enregistré. Le papier dure des siècles, sans énergie.
Le développement durable va-t-il imposer des limites à la croissance du cloud ?