MONDE / POLITIQUE > La conférence de Paris sur le Proche-Orient a lieu aujourd’hui avec la participation de John Kerry

La conférence internationale prévue fin mai à Paris pour tenter de relancer le processus de paix israélo-palestinien a finalement lieu ce jour.

Jean-Marc Ayrault, a justifié la conférence internationale sur la paix au Proche-Orient organisée ce jour à Paris en soulignant que le dialogue direct entre Israéliens et Palestiniens "ne marche pas". " Aujourd'hui, tout est bloqué [...] Nous ne voulons pas faire à la place des Palestiniens et des Israéliens mais nous voulons les aider", a déclaré le ministre des Affaires étrangères au micro de radio France Info en réponse aux critiques de l'Etat hébreu qui a prédit l'échec de l'initiative française. "Nous sommes dans une situation de crise particulièrement inquiétante, la situation sur le terrain se dégrade chaque jour", estime le ministre français.

"Cette conférence, à laquelle participe notamment les membres du Quartet ainsi que plusieurs partenaires européens et arabes, donne l'occasion de réaffirmer la mobilisation de la communauté internationale en faveur de la solution des deux Etats, et d'identifier les moyens d'aider Israéliens et Palestiniens à retrouver le chemin de la paix. Je me réjouis de recevoir mes homologues pour cette étape importante dans la recherche d'une paix juste et durable au Proche-Orient".

A l'initiative de la France, cette réunion rassemble une vingtaine de pays, avec l'UE et l'ONU, mais sans les Israéliens ni les Palestiniens. Elle doit permettre de préparer, en cas de succès, un deuxième sommet international, prévu au deuxième semestre 2016, en présence cette fois des dirigeants des pays concernés. A l'initiative de plusieurs pays arabes, le conseil exécutif de l'Unesco a adopté mi-avril, avec la voix de la France, une décision sur la " Palestine occupée" visant à " sauvegarder le patrimoine culturel palestinien et le caractère distinctif de Jérusalem-Est", partie arabe de la Ville sainte annexée par Israël. Benjamin Netanyahu avait condamné un texte " absurde", qui " ignore le lien historique unique entre le judaïsme et le mont du Temple". FG