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L'édito de la semaine: Que d’eau, que d’eau mais j’y suis, j’y reste!

Publié le 05 juin 2016 par Podcastjournal @Podcast_Journal
Rédacteurs et stagiaires: cliquez sur cette barre pour vous connecter en back-office de la rédaction! 141 ans après Mac Mahon, François Hollande est lui aussi venu constaté les dégâts des inondations, en l’occurrence à Romorantin dans le Loir et Cher, d’une crue exceptionnelle d’un ru dont personne ailleurs n’a entendu parler, la Sauldre. La sous-préfecture est sous l’eau depuis plusieurs jours et la décrue s’annonce lente.

La France à feu et à sang depuis quelques mois, voit ses revendications sociales noyées le temps des inondations. Celles-ci sont impressionnantes et catastrophiques. Et peu peuvent se vanter d’y avoir échappées et encore utiliser le passé est sûrement trop tôt. Les petites rivières ont immédiatement débordé mais les grosses et les fleuves eux, prennent plus leur temps et c’est aujourd’hui d’eux dont il faut se méfier.

La politique étrangère des pays de l’Union européenne, la confrontation entre les deux Europe auraient dû être le sujet principal de ce papier mais ce matin le téléphone sonna annonçant des inondations chez les voisins. Ici comme ailleurs, la réalité reprend ses droits. Aussi ni une ni deux, la solidarité du voisinage s’organisa et pompiers, agents de la ville et élus, gendarmes, commerçants généreux, tous répondirent présents pour soutenir les sinistrés et faire en sorte qu’il n’y en ait pas d’autres.

Conséquences des revendications sociales de ces derniers mois, les grèves votées sous l’autorité du "Moustachu" n’ont évidemment pas l’impact souhaité puisqu’elles aussi noyées sous les intempéries. Cette semaine aura décidément été un condensé de ce que nous vivons aujourd’hui. Le dérèglement du climat et ses conséquences directes sur notre vie au quotidien. La peur qu’ont certains des nouvelles réglementations économiques et sociales dont le gouvernement socialiste français se fait, ironie du sort, le mentor. Ultime hallali, les syndicats néolithiques voient l’occasion de jouer leur dernière partition avec en chef d’orchestre moustachu. On notera par la même occasion, cette obsession pour le poil, de ceux qui se croient leader d’une idéologie, à l’extrême droite, c’est la mèche, confère un éditorial récent et à l’extrême gauche, c’est la moustache. Comment en effet, ne pas penser aux bacchantes de Joseph Staline quand on voit celles de Philippe Martinez?

Les eaux retirées, le fil de la vie devrait reprendre son cours. Restera le souvenir de la solidarité.


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