L’échec ce week-end dernier en Suisse, de l'initiative consistant à payer les inactifs à ne rien faire m'a fait beaucoup réfléchir et m'a convaincu une fois de plus que le chômage, un terrible fléau, devra éventuellement être solutionné par les États qui se sont toujours montrés incapables ou désireux de faire quoi pour résoudre le problème.
Nous savons tous que le chômage est un mal dévastateur qui conduit au désespoir, au crime et à une foule de problèmes. Je suis aussi convaincu qu'à notre époque, le droit au travail est lui aussi un droit inaliénable.
Maintenant, si la société moderne avec sa productivité de plus en plus élevée et une automatisation tous azimuts créé d'avantage de chômage, l’État a le devoir moral d'offrir des emplois dans son secteur public, à des fins utiles et nécessaires, comme par exemple d'encadrer sa jeunesse (garde d'enfants et éducation), de prendre soin de ses personnes âgées ou handicapées, et de créer des infrastructures utiles, tout en maintenant et en remplaçant celles qui existent déjà.
Le financement de cet effort se ferait grâce aux contribuables ; l'État offrirait ces emplois aux chômeurs capable de travailler en leur permettant ainsi de gagner décemment leur vie. Bien sûr, ceux-ci pourrait refuser ce travail et dépérir, car le « filet social » n'existerait plus.
Les contribuables en auraient pour leur argent et toutes ces personnes remises au travail retrouveraient leur amour-propre, se perfectionneraient dans leur nouvelles activités et seraient éventuellement en mesure de passer de ces emplois publics de dépannage à des postes plus lucratifs dans le privé. Tout le monde travaillerai, y compris les plus fainéants qui aurait plus d'autre choix pour survivre ...