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[Test Jeux] DOOM

Par Kazura

Depuis le temps qu’on en parlait, DOOM a su rester mystérieux à bien des reprises. D’abord considéré comme une nouvelle itération, puis recommencé en 2014 pour avoir été jugé trop inspiré de Call of Duty par ses développeurs, c’est finalement sous forme de reboot que ce DOOM est arrivé dans nos contrées.
Et le studio ID Software aura bien fait de prendre son temps, parce que reprendre les codes d’une série qui marchait dans les années ’90, ça peut s’avérer risqué.

DOOM

Scénario

Même si son gameplay est largement dominant sur sa scénarisation, DOOM s’est tout de même crée un nom et un univers type depuis les débuts de la série. Son approche science-fiction lui offre un background que le jeu essaie de justifier, parfois tant bien que mal. Car, si les nombreuses informations à récupérer sur le terrain enrichissent le lore, elles sont parfois redondantes et cassent un peu le rythme de l’action. Toutefois on aurait tord à pleinement cracher dessus car l‘avancée du personnage principal au travers de l’aventure a une démarche cohérente. La fin est d’ailleurs plutôt surprenante et justifie bien cette démarche.

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Bande-son

Il n’y a pas grand chose à dire sur cette bande-son : non seulement les différents layers musicaux proposent une intensité viscérale dans les gunfights, mais aussi les musiques sont épiques et oscillent entre des coeurs démoniaques et des sons électroniques qui ont du peps. Si quelques thèmes auraient pu gagner à être plus mémorables, l’ambiance musicale n’en est pas moins réussie.

Graphismes 

DOOM est enfin un des jeux que l’on attendait pour rendre hommage à cette génération « next-gen ». Un travail d’orfèvre pour des textures détaillées, des animations ultra fluides, et des ambiances de lumières immersives. Malgré une optimisation PC un peu étrange, le jeu reste une petite claque technologique. Sa direction artistique est parfois un peu discutable par rapport aux anciens volets, en l’occurrence ce nouveau volet marie bien des ambiances glitch futuriste et l’enfer.

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Jouabilité

Là où DOOM se révèle très intéressant, c’est dans son gameplay. Avec les années, la série aurait pu prendre un mauvais coup de vieux avec ses niveaux labyrintiques, et son système de jeu old-school, pourtant ici le jeu parvient à reprendre l’essence même des gunfights tout en paraissant très moderne sur la forme. C’est bluffant, jouissif, et très souvent bien pensé par rapport au level-design. Level-design qui est d’ailleurs maîtrisé de sorte à toujours bien guider le joueur, sans qu’il ne se perde. Là où les anciens jeux du genre pouvaient paraître redondants sur le manque d’indications, ici DOOM fait tout bien. Parfois on ne dirait pas non à du gameplay plus exotique pour changer la donne de quelques niveaux assez répétitifs, mais la mise en scène fait un remarquable boulot pour maintenir une expérience immersive. Et ce, malgré un système de power-ups répétitif et des améliorations d’équipements qui ne sont pas forcément des plus addictifs.

Question multi-joueurs, la recette ne risque de ne pas autant prendre qu’en campagne. A mi-chemin entre du Halo, du DOOM et du Call of Duty, ce multi s’avère être une formule décomplexée mais à la lisibilité assez brouillonne.
Le gameplay n’en reste pas moins plaisant grâce aux superbes sensations que procurent les armes, et parce que certains modes sont très rigolos à jouer (notamment le Freeze Tag). Personnellement, c’est typiquement le genre de multi-joueurs que j’apprécie : casual dans les intentions, mais qui n’a pas la prétention de devenir un multi de harcore gamers. Ca me manquait bien sur cette génération.

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Durée de vie

Pour un joueur aguerri des shooters, 9 à 10 heures de jeu en ligne droite vous attendent en difficulté moyenne. Avec son bon nombre de secrets et de difficultés, vous pouvez en avoir jusqu’à 25-30 seulement pour la campagne. Et c’est sans compter un éditeur de map très puissant et un mode multijoueur plutôt classique et complet.

Conclusion 

Retour en force pour ce DOOM, qui est certainement le shooter le plus défoulant qu’on ait pu voir ces dernières années. Avec une technique et des graphismes dignes d’un véritable Target Gameplay Footage, DOOM sait allier une très bonne mise en scène ainsi qu’un gameplay old-school remanié avec modernité.
Décidément, après avoir redonné vie à la licence Wolfenstein, Bethesda accompagne la série DOOM de belle manière. Comme quoi, toutes les vieilles licences vidéo-ludiques ne sont pas forcément mortes même si elles auront toujours du mal à innover à nouveau dans leur genre.

Vous êtes un DOOM-fan de longue date et attendez surtout une campagne digne des premiers volets, tout en ayant un rendu digne des trailers E3 du jeu, alors DOOM vous sera

FlècheNotes_TresSatisfaisant

Vous recherchez un FPS seulement pour vous défouler de temps en temps, avec un multijoueur et une campagne bien travaillés, alors DOOM vous sera

FlècheNotes_Satisfaisant

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