Feed the Beast // Saison 1. Episode 2. In the Name of the Father.
Le premier épisode de Feed the Beast était un échec, qui avait énormément de mal à donner envie d’aller beaucoup plus loin. Ce second épisode est une façon de nous proposer quelque chose de différent, peut-être meilleure mais cela ne veut pas pour autant dire que je trouve le tout brillant. Pour la plupart, cet épisode est beaucoup plus terre à terre, cherche moins à partir dans tous les sens et ne tombe donc plus vraiment dans le piège de la série légèrement débile sur les bords. La réticence de Tommy à s’impliquer dans le business du restaurant avec son père est rapidement balayé quand il quitte son boulot de représentant en vin, un boulot qui ne lui a pas énormément réussi ces derniers temps. A côté de ça, notre patron du crime organisé, Woichik, donne à Dion 48 heures afin de signer un contrat d’investisseur, alors Dion pousse Tommy à aller voir son père Aidan. Feed the Beast se moque un peu de la relation entre Tommy et Aidan, ce qui dans un sens est une problématique. J’aurais bien aimé justement que l’on se concentre un peu plus là dessus, que cela donne une sorte d’aplomb au personnage de Tommy alors que je trouve David Schwimmer un peu fade dans le pilote ou en tout cas une vision intéressante. La série préfère se concentrer sur la façon dont Aidan va être convaincu de soutenir Tommy dans cette histoire de restaurant.
Et ce n’est pas la cuisine de Dion ou les vins de Tommy, mais la perspective de voir son petit fils toutes les semaines au moins une fois. J’espère de ce fait que Feed the Beast va donner plus de personnalité à Aidan car pour le moment le personnage est un peu trop secondaire à mon goût. Aidan investi donc dans le restaurant et je pense que cela va créer des problèmes d’un tout autre ordre. Je ne serais pas surpris que Aidan et Woichik se retrouvent en face à face à un moment donné de la saison, les deux représentants presque quelque chose de peu fréquentable de toute façon. Mais le plus intéressant dans la suite de la saison sera donc probablement l’histoire du contrat qui a été signé (et qui n’est pas un très bon contrat), la relation entre Aidan et son petit fils (qui a du potentiel) mais ce qui m’a le plus frappé ici c’est le fait que Dion devient rapidement inintéressant dès qu’il sort de la cuisine ou fait quelque chose d’autre. Jim Sturgess fait presque dans la mimique de Robert de Niro en plus jeune, sauf que Feed the Beast n’est pas un marathon Scorsese, c’est une série sur de la cuisine avec des éléments de mafia.
Note : 4.5/10. En bref, Feed the Beast ne représente toujours rien de bien exceptionnel, mais la série évolue dans la bonne direction malgré tout.