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Critiques Séries : Still the King. Saison 1. Pilot & Episode 2.

Publié le 15 juin 2016 par Delromainzika @cabreakingnews

Still the King // Saison 1. Episodes 1 et 2. Pilot / Preach On.


On n’avait pas vu CMT, la chaîne de country américaine, faire de séries originales depuis Working Class (2011). Cela fait donc 5 ans que la chaîne n’a pas voulu s’engager de nouveau dans une aventure qu’elle a envie de voir fonctionner mais qu’il n’est pas facile de faire fonctionner. Billy Ray Cyrus, le père de Miley Cyrus qui était aussi le père de sa fille dans Hannah Montana se retrouve désormais à la tête d’une toute nouvelle série, la dernière née de CMT à laquelle il a participé à l’écriture accompagné de Potsy Ponciroli (Super Zeroes) et Travis Nicholson (Super Zeroes). L’influence d’Elvis aux Etats-Unis reste importante et beaucoup de gens n’ont de cesse de jouer les sosies au fil des années dans tout le pays afin de continuer à faire vivre l’esprit du … King. Il faut bien avouer que Elvis Presley a grandement influencé la musique aux Etats-Unis, un peu comme Daniel Balavoine en France par exemple, même si l’exemple n’est pas si représentatif que ça. Elvis avait une personnalité, qu’il a cultivé au fil des années et qui fascine encore des tas d’américains (et de gens à travers le monde).

Vernon Brownmule, connu sous son nom de scène Burnin' Vernon, est un ex-chanteur à succès qui s'est évaporé du milieu de la musique country, étant depuis devenu vingt-ans plus tard le deuxième meilleur imitateur d'Elvis. Après avoir percuté un panneau d'église en état d'ivresse, il est arrêté et, en dédommagement, il devient l'homme à tout faire de l'église en question. Là-bas, il se fait passer pour le nouveau pasteur de la congrégation et reprend contact avec une ancienne conquête, apprenant ainsi qu'il est le père d'une adolescente de 15 ans.

Ce qui est tout de même étrange avec ces deux premiers épisodes c’est que Still the King est une comédie plutôt familière. On connaît déjà la plupart des ressorts comiques que l’on a vu dans d’autres comédies du genre. Billy Ray Cyrus n’a donc pas été chercher bien loin mais Still the King est une comédie adorable. On a envie d’aimer les personnages. Il y a quelque chose d’attachant qui naît petit à petit, aidé par une mise en scène un peu plus originale qu’habituellement dans ce genre de séries. Mais au fond, Still the King reste une comédie très étrange malgré tout. Il y a un mélange de choses qui au fond donne l’impression qu’elle part tout le monde dans tous les sens. J’ai parfois eu l’impression de revoir Sex&Drugs&Rock&Roll, une comédie dramatique de FX Network, tout cela mélangé à un brin d’Impastor (TV Land) sans compter sur Grandfathered (FOX). Le mélange reste savoureux par moment, ce qui est aidé par une galerie de personnages qui arrivent à être beaucoup plus touchants que l’on ne pourrait le penser. Malgré tout, le fait est que le fond reste classique.

Certaines scènes sont de ce fait assez étranges comme l’histoire de Walt, de Ronnie et j’en passe. Le mélange des genres aurait dû faire quelque chose de beaucoup plus drôle mais le côté parfois un peu étrange de la série ne l’aide pas forcément. Ce n’est pas facile de faire une comédie novatrice, mais d’un autre côté, Billy Ray Cyrus met du coeur à l’ouvrage et cela se ressent. Le héros est peut-être bien le personnage le plus paradoxal qu’il soit. D’un côté on a envie de l’entarter et de l’autre on a envie de l’apprécier. Il y a donc un brin d’auto-satire également là dedans qui lui permet de sortir un peu du lot, de se moquer de lui-même sans se faire mal pour autant. Still the King jouant avec les éléments classiques d’une sitcom pour raconter une histoire de rédemption, cela s’avère être plutôt pas mal finalement. Cyrus est même entouré d’un casting talentueux, permettant la plupart du temps de compenser son incapacité à faire quelque chose de grandiose d’un script parfois un peu trop médiocre à mon goût. Still the King reste donc une comédie agréable mais dispensable.

Note : 5/10. En bref, globalement agréable, Still the King ne fait pourtant pas d’étincelles.


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