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325 – le principe de stabilité de l'univers

Publié le 16 juin 2016 par Jeanjacques

 Dans le domaine de la cosmophysique, nous avons le choix comme point de départ de tous les développements qu’entre deux positions : soit nous optons pour un univers éternel et incréé, soit pour un univers créé surgit du néant ainsi que l’envisage les théoriciens du big bang. Ce dernier peut être cyclique comme l’imagine certaines cosmogonies et acquérir le caractère  de l’éternité par le renouvellement perpétuel des cycles.

 Mais nous pouvons  imaginer un univers qui soit à la fois éternel et dynamique en distinguant ce qui est immuable de ce qui est en mouvement, ce qui est incréé et  ce qui est créé.

L’éternité non créée sera celle de la substance de l’espace à partir de laquelle la matière pourra être engendrée. Il nous faut distinguer deux substances : prématière et matière dont les statuts et propriétés seront différents. A l’une (prématière) sera attribuée les caractères de l’éternité, à l’autre (la matière) celle d’être dans le temps. Être dans le temps signifie qu’il y a eu création mais aussi qu’il y aura disparition puisque par définition le temps se distingue de l’éternité : la notion de durée implique un début et un fin.

La substance éternelle de l’espace n’a pu dépendre d’aucune procédure d’émergence. Son (être-là) est absolument nécessaire: la substance de l’espace n’a pu trouver antérieurement refuge dans un autre lieu que l’espace lui-même, dans aucun néant précédant son être-là. Aussi, RIEN ne saurait être avant l’espace-substance lui-même car il semble logique que le lieu du phénomène doive être avant ce phénomène.

N’ayant pas de cause originelle, étant sa propre cause, la substance de l’espace n’obéit ni n’est soumise à aucune loi causale. Tout au contraire, c’est à partir de sa seule et unique propriété éternelle (la densité absolue) que vont dériver toutes les autres lois de l’univers.

Par (l’être-là) d’une substance immuable, nous sommes assurés d’une stabilité de l’Univers, d’un repos à partir duquel le mouvement est rendu possible : sans définition d’un état de repos fondamental, on ne peut définir le principe du mouvement.

Dès lors s’ouvre à la connaissance la première loi physique, celle qui permet le passage du repos au mouvement et par conséquent de (l’être-là) inerte et informe de la substance de l’espace à l’étant individualisable,  de (l’être-là) à l’existant. Cette première loi est celle qui commande la vitesse invariante et absolue de la lumière et qui a pour cause la densité de l’espace substance.

Du principe fondamental de constance et d’immutabilité de l’Univers prématériel dérive ceci que les constantes essentielles qui commandent les lois de la matérialité sont elles-mêmes immuables et que nous ne saurions constater les fluctuations de celles-ci. Ainsi la vitesse de la lumière ne peut varier puisqu’elle résulte de la densité absolue d’un milieu qui est celui de la substance de l’espace. De même, la création de particules résultant d’un changement d’état de la prématérialité, est-elle totalement déterminée par la densité de ce milieu. Enfin, les constantes G, h, e qui sont celles de la gravitation et de l’électromagnétisme dépendent-elles du moment cinétique des particules (spin) lequel est à relier à la vitesse de la lumière. Ainsi les constantes physiques, d’où dérivent les lois physiques, reçoivent-elles leur propriétés premières d’immuabilité des propriétés de l’espace-substance : l’une ne saurait varier sans que la totalité des lois de l’univers en soit bouleversés.

Aussi, comme l’espace-substance est dans son principe immobilité absolue et qu’un changement supposerait une cause totalement interne pour y introduire une variation, nulle mutation ne semble envisageable. C’est donc bien la preuve a contrario qu’il est impossible que l’espace-substance puisse évoluer : l’espace-substance qui occupe tout lieu de l’espace ne peut introduire d’autres espaces qui en modifieraient la densité ni ne peut s’étendre sur « autre chose » que lui-même.

Dès lors, de l’intangibilité de l’espace-substance on peut  conclure à l’immuabilité et éternité des lois et constantes directement dérivées de ses propriétés. Nous sommes donc assurés d’une stabilité absolue et d’une présence éternelle d’un univers


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