Storytelling n’est absolument plus ce que l’on appelle un mot qui fait le buzz. Il est entré dans le langage courant tout comme dans les pratiques standard de communication et de management. Formidable !
Il y a cependant un revers de la médaille, avec l’apparition d’un nouveau mot bien plus nouveau et particulièrement méconnu : l’hypertelling.
C’est apparemment chez Google (l’entreprise, pas le moteur de recherche) que ce mot a commencé à être utilisé.
Que signifie donc ce mot, hypertelling ?
L’hypertelling signifie que l’heure n’est pas (ou plus) à raconter des histoires. Raconter, c’est le passé. Aujourd’hui, ceux qui vivent ces histoires en sont les auteurs, il y a une immersion dans ces histoires de leur part. Ces histoires ne sont d’ailleurs plus linéaires. Et quand on parle de les vivre, il s’agit aussi de les construire, d’en faire l’expérience et tout bonnement de les créer. Ce n’est un travail sur le récit du passé mais sur quelque chose qui est en mouvement constant : l’hypertelling. Et c’est le public (qui n’est plus un auditoire) qui a le contrôle de ce process.
L’exemple des casques de réalité virtuelle (souvent présentés comme étant l’avenir du storytelling) est parlant : c’est bien l’utilisateur qui a le contrôle de son expérience.
J’avais déjà parlé de ce changement de posture de l’auditoire. Et aussi des difficultés pour certaines entreprises et marques de l’accepter.
Il le faut bien pourtant, et surtout, il leur faut comprendre que rien ne sert de concevoir, d’écrire la fin de l’histoire, puisque les marques, les entreprises n’ont plus de prise dessus. Leurs compétences de conception, de design et d’écriture vont devenir de moins en moins importantes : il va leur falloir devenir des inventeurs, rien que ça !
Tout cela a un nom : l’hypertelling.
Jeu de briques
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Pacman
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