Vendredi 16 - + 10°. Nuit tranquille sauf quelques gros coups de canon vers 9 h. soir. Visite au Colonel Michel (M. De Gail étant parti)... Via Crucis in Cathedrali. Aéroplane ; tir allemand contre lui, si près que jamais je n'avais vu toucher de si près.
Cardinal Luçon dans sonJournal de la Guerre 1914-1918 , éd. par L'Académie Nationale de Reims - 1998 - TAR volume 173Sur la rive gauche de la Meuse, après une préparation d'artillerie, nos troupes, au cours d'une vive attaque, ont enlevé une tranchée allemande sur les pentes sud du Mort-Homme. Nous avons pris trois officiers et 127 hommes.
Activité d'artillerie dans la région, Chattancourt, cote 304.
L'ennemi, sur la rive droite, a violemment bombardé les secteurs de l'ouvrage de Thiaumont et de Souville.
Dans les Vosges, un fort détachement ennemi qui, à la faveur d'un vif bombardement, tentait d'aborder nos lignes, a été repoussé par nos feux de mitrailleuses. Un autre coup de main ennemi sur nos positions au nord-ouest du Bonhomme a complètement échoué.
Les Anglais, malgré un violent bombardement, ont conservé toutes les positions prises par eux dans le secteur d'Ypres.
Les Russes ont encore accru le nombre de leurs prisonniers qui s'élève à 150.000 et à plus de 2000 pour les officiers. L'investissement de Czernowitz se fait encore plus étroit.
Les Italiens ont pris l'offensive près de Monfalcone, sur le front de l'Isonzo, et fait 500 prisonniers. Ils ont aussi capturé du matériel.
Nos avions de Salonique ont bombardé les campements bulgares sur la frontière grecque.