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Publié le 16/06/2016 par Philippe Baroux

La direction des pêches et cultures marines, au ministère, vient d'être informée de cette découverte, les responsables professionnels le sont à leur tour© PASCAL COUILLAUD
L'Institut de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer) vient d'isoler une anomalie génétique sur les moules touchées par la vague de mortalité
Dans l'explication des mortalités qui font des ravages sur les élevages de moules ce printemps, notamment en Charente-Maritime, les chercheurs de l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer)viennent peut-être de mettre le doigt sur une "piste capitale". C'est l'expression de Sylvie Lapègue qui, depuis la station trembladaise de l'institut, dirige l'unité santé, génétique et microbiologie des mollusques, un laboratoire éclaté entre Ronce-les-Bains, Boin (Vendée), Nantes et Brest.
Dans le cadre du volet recherche portant sur la moule (d'autres ont trait à son environnement et aux agents infectieux), les chercheurs ont relevé une anomalie. Les moules qui la présentent sont celles qui connaissent les plus forts taux de mortalité.

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Il y a dans l'hémolymphe des cellules libres. Nous avons observé qu'il y avait un nombre important de cellules, qui, elles-mêmes, présentaient une quantité d'ADN plus importante que la normale. Ce que nous avons démontré, c'est que les moules qui survivent aux causes de mortalités ne présentent pas cette anomalieA ce niveau de leurs investigations, les chercheurs travaillent à isoler la (ou les) cause(s) à l'origine de cette anomalie génétique. La direction des pêches et cultures marines, au ministère, vient d'être informée de cette découverte, les responsables professionnels le sont à leur tour.http://www.sudouest.fr/2016/06/16/mortalite-des-moules-la-recherche-sur-une-piste-capitale-2403016-1391.php