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Communiqué de presse

Publié le 20 juin 2016 par Particommuniste34200

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Beaucoup s’interrogent sur les raisons de l’enfermement du gouvernement sur la Loi Travail alors que l’opinion publique, chez les salariés, à l’Assemblée Nationale, et dans son propre Groupe Parlementaire, le Gouvernement est minoritaire, tant l’opposition à ce texte est massive.

En fait, cette posture tient à la ratification par le Président de la République et sa Majorité Parlementaire socialiste au Traité Européen Sarkozy-Merkel, quelques mois à peine après l’élection présidentielle de 2012.

Dès 2011, la Commission Européenne a pesé pour faire évoluer les législations sur le droit du Travail en Belgique, à Chypre, au Luxembourg, en Italie, ou encore en Espagne. Aujourd’hui, c’est au tour de la France.

En visite à Paris il y a quelques jours, Jean-Claude Juncker a déclaré aux journalistes de l’Association de la Presse Présidentielle, je cite «  que le projet de Loi Travail tel qu’il a été conçu par la France, à condition que l’Article 2 (donnant la priorité aux accords d’entreprises, y compris dérogatoires sur les accords de branches et des dispositions du Code du Travail) ne soit pas modifié, répond aux préconisations du Traité Européen ».

Je rappelle pour mémoire que Jean-Claude Juncker avait déclaré lors du référendum grec sur l’austérité « il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens ».

Ces révélations montrent que l’enjeu est éminemment politique au sens d’un vrai choix de société.

Cette Loi Travail dictée par la Commission Européenne doit être rejetée, il en va aussi de la Démocratie et de l’autonomie politique de la France.

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François LIBERTI

Président Départemental des Elus Communistes Républicains



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