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EXCLUSIF ! Lu pour vous dans la Pravda #FN de #Fréjus

Publié le 21 juin 2016 par Mister Gdec
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à #Fréjus, la vérité devient insupportable. Le maire a donc décidé de la supprimer par arrêté municipal…

« Ce n’est pas en crachant dans les miroirs qu’on guérit de l’eczéma. » disait Bedos de l’homme politique face à la presse. Manifestement, pas davantage de la peste brune, à observer l’attitude du FN dans ses rapports avec la liberté d’information. Les gens de ce parti sont pourtant bien prompts le plus souvent à revendiquer la liberté d’expression… surtout quand il s’agit de salir l’autre et de propager leurs idées puantes, leur racisme et leurs discriminations.  Une liberté d’expression et d’information que ce parti d’extrême-droite entend pourtant usuellement museler, préférant sans doute sa propre Pravda, à en juger par ce que l’on peut observer dans les mairies FN. Le cas le plus insupportable pour nos libertés publiques est probablement celui de Fréjus. Le sénateur-maire (hé oui, le cumul, on le dénonce chez les autres, mais on ne se l’applique guère à soi-même…), David Rachline a en effet décidé unilatéralement de ne plus travailler avec les journaux et journalistes qui ne se plient pas en soumission aveugle à LEUR version de la vérité et de la réalité. Autrement dit une perception totalement tronquée et pathologique obsessionnelle. Le journal local, Var-Matin, mais aussi FR3 en ont fait les frais. Rachline a en effet, (l’effet est en l’espèce plutôt stupéfiant) purement et simplement décidé de se substituer à l’information locale, évinçant tout journalisme contradictoire. La seule vérité autorisée est celle du bulletin municipal et du site de la ville de Fréjus, payée par le contribuable. Aussi, pour défendre la liberté de ses adhérents journalistes, le SNJ vient de publier un communiqué dans lequel j’ai trouvé ceci :

Sous la plume du sénateur maire de Fréjus, David Rachline, on peut lire sur le site officiel du FN : « Migrants: Opération de propagande immigrationniste dans Var-Matin ». Très fin, effectivement. Quand le jeune élu de la République (ce qui suppose un minimum d’exemplarité, y compris dans l’écrit) varois se lâche sur le quotidien local, l’artillerie lourde est de sortie. Sur son site, David Rachline, en réponse à un éditorial de la rédaction en chef, lance ainsi: « Vous vous érigez donc en juge et partie alors que par définition, le journalisme consiste à fournir les éléments d’informations et de réflexions objectives à l’opinion. Vous vous arrogez ainsi le droit de vous substituer à cette opinion en oubliant qu’en Démocratie, c’est l’électeur – seul – qui juge. Face à cette manipulation, face aux pratiques de désinformation de certains de vos collaborateurs (heureusement pas tous…), nous avons effectivement fait le choix à Fréjus d’une communication directe avec nos administrés ».

Au hasard, un clash, l’immigration… Ben tiens. Comment confondre journalisme et idéologie d’extrême-droite en un seul dada.  La Pravda, disais-je. Exagéré ? A vous de juger… Je ne prétends pas quant à moi, contrairement à ces gens là, me passer de l’intelligence de mes lecteurs, mais au  contraire m’y appuyer. Pour paraphraser Prévert, lorsque l’information n’est pas libre, la liberté n’est pas vraie. Mais à Fréjus, les vérités de Monsieur Rachline sont les seules vérités d’aujourd’hui.  Voilà qui porte un nom, en termes de régime politique, me semble-t-il. je vous laisse le soin de le trouver vous même… CQFD. (Chassez la liberté de la vérité par la porte, elle revient par la fenêtre !)


Post-scriptum :
la liberté d’information n’est pas la seule mise à mal dans cette ville. On sera ravi d’apprendre au passage, surtout si l’on est militant et sympathisant du FN ¹ que la ville de Fréjus s’est vue récemment amputée de certaines subventions (pour un montant de 386 000 euros) pour cause de manque de solidarité urbaine (DSU)  la commune ne construisant pas assez de logements sociaux. Pour un parti qui se prétend celui des pauvres et des sans-voix, voilà qui, une fois de plus, fait un peu tache. Cela n’empêche pourtant nullement le sénateur-maire, droit dans ses bottes de la Wermacht, de claironner haut et fort (dans un exercice de mauvaise foi au langage totalement barré et hors réalité), que sa ville serait victime d’un pogrom socialiste… On sourit, tant c’est grotesque. Mais puisqu’il y a encore des gogos pour le croire…

¹mais je doute hélas qu’ils lisent ce blog, quand ils savent lire tout court, qui pourtant les instruirait davantage et contribuerait à leur ouverture d’esprit, ce qui serait très utile en terme de salubrité publique.


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