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HAIG – Le Secret des Monts Rouges – Thierry Poncet

Par Mcchipie
HAIG - Le Secret des Monts Rouges - Thierry Poncet

Des tronçonneuses et de l’alcool.
Voilà ce que vend l’aventurier Haig, sur sa péniche la Marie-Barjo, à travers la jungle, dans le Cambodge tout juste libéré de la guerre, depuis le fleuve Mékong jusqu’au pied des mystérieux Monts Rouges.
Mais quel est cet être qui semble répandre la mort devant lui ? Qui est cette Espagnole trop sexy pour ce far-west des camps forestiers cambodgiens ? Pourquoi a-t-elle absolument voulu le suivre ?

Mon avis :

Suite a un partenariat avec les éditions Taurnada, j’ai reçu cet epub.

Alors, mon avis est mitigé. On ne fait pas assez connaissance avec les personnages. On les survole, mais au final on ne les connaît pas suffisament. L’écrivain Thierry Poncet a bien mis en valeur la beauté des forêts cambodgiennes, au point d’utiliser plusieurs fois ses tournures descriptives :

  • Dans ce décor créé par le plus artiste des dieux
  • archipel délicat dessiné par le plus artiste des dieux

Mais cependant, il utilise de belles métaphores pour la description:

  • Au-delà, l’eau du fleuve était brillante comme une peau de reptile, agitée, boursouflée, couverte d’ombres mouvantes.
  • La rivière. Grandiose. Sinueuse.
    Un serpent à la peau jaune marbrée de vert.
    Ses berges couvertes de forêt. Moutonnement des feuillages presque noirs sous un ciel coloré au fusain.
    Magnifique.
    Dans ce décor créé par le plus artiste des dieux, les campements des compagnies forestières se ressemblaient tous.
    C’étaient des chancres.
    Des plaies de boue striées de traînées d’argile rouge comme du vieux sang. Des chantiers de terre mise à nu.
    Ravinée. Défoncée. Écorchée. Des plaques de gangrène qui s’étendaient le long des berges et repoussaient au loin les lisières de la forêt.
    Des gigantesques blessures où grouillaient des termitières de bonshommes, de véhicules et d’engins. Et tout ça dans la trépidation incessante des moteurs, les cris et les sifflements des hommes, plus les stridulations aiguës, rageuses, méchantes, des scies mécaniques et des tronçonneuses.
    Par centaines s’empilaient en désordre sur les rivages les troncs d’arbres étêtés et écorcés. Cylindres morts. Nus. Livides. Cadavres de titans.
  • On progressait maintenant au milieu de fantasmagories en bouquets de palmes noires hérissées d’épines, des monstres végétaux aux tentacules griffus, des rideaux de lianes qu’il fallait écarter à la machette.

J’ai aimé le personnage de Bozzo, avec ses répliques du genre : « Ça roule, cap’taine Poule. J’prends la barre, cap’taine Peinard ! »

Mais par contre j’ai détesté le moine riton. Un petit coup de too much sur les coté argot… Pas crédible pour un sou.

Bref : Il y a du bon et du mauvais dans ce roman.

Certainement pas le roman du siècle!

Note 3/5


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