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Pratiquer la séduction ne fait pas tout !

Publié le 23 juin 2016 par Chrisandflow

La séduction s’apprend par la pratique. Aucun doute là-dessus. Si vous n’abordez et n’interagissez jamais avec des filles, vous ne progresserez pas.

Devenir un bon dragueur demande beaucoup, BEAUCOUP de pratique !

Seulement, il ne faut pas non plus tomber dans le piège de croire que c’est la seule chose qui compte. La pratique ne fait pas TOUT !

Il en faut plus que d’aller parler à des centaines de filles pour devenir bon.

Certains hommes pensent qu’ils deviendront bons auprès des femmes juste à force de pratique. Si c’était le cas, aucun autre conseil que « pratiquez ! » ne servirait. Hors, ce n’est pas le cas.

Pratiquer ne permet pas toujours de comprendre ses erreurs, prendre conscience des mécanismes sous-jacents qui se cachent derrière le processus de séduction, ni d’acquérir les bons états d’esprit.

La pratique n’est qu’un pilier de votre progression.

Pour vous améliorer, vous devez aussi :

  • Développer une meilleure connaissance du processus de séduction: qui vous permettra de développer les perceptions et les états d’esprit essentiels pour réussir, de comprendre vos erreurs et en quoi consiste votre « mission » de séducteur durant le processus (aborder, escalader, etc.)
  • Améliorer votre « attractivité » : votre look, vos compétences, votre personnalité et votre énergie dans votre vie de tous les jours.

Ces éléments sont aussi importants que la pratique.

Quand je ne comprenais rien à la drague…

Une chose est sure : quand on ignore les nombreux mécanismes sous-jacents qui conditionnent nos résultats en séduction, et qu’on a une vision erronée de ce qu’il faut faire pour séduire, la progression par la pratique a ses limites.

Je sais de quoi je parle !

A mes débuts, j’ai beaucoup pratiqué. Cela m’a permis de progresser… Un peu.

  • Je ressentais moins d’anxiété à l’approche.
  • Je me sentais plutôt à l’aise dans mes interactions.

Mais ma perception biaisée du processus m’empêchait d’avoir des résultats à la hauteur de mes espérances.

Il faut dire qu’à cette époque (en 2006) le marché de la séduction venait à peine d’éclore en France. C’était la grande mode des « méthodes de séduction miracles » que le marketing à l’américaine vantait les mérites comme s’il s’agissait de filtres d’amour infaillible.

Le message était à peu près celui-ci : « si vous appliquez cette formule correctement, vous pourrez séduire la fille de vos rêve. »

Un peu naïf, j’ai cru qu’en apprenant à faire telles phases et telles techniques pour les valider, je réussirais à tous les coups, ou presque… J’ignorais totalement comment la séduction fonctionnait en réalité.

Je ne m’étais donc pas vraiment mis à pratiquer pour séduire les femmes, mais plutôt pour améliorer mon « Game » : ce qui n’est pas DU TOUT la même chose.

Entre :

  • Initier une rencontre pour améliorer sa « delivery », tester son opener indirect et sa transition, appliquer son game plan, etc.

Et :

  • Aborder une fille pour la séduire…

Votre état d’esprit, et les émotions et comportements qu’il génère, sont très différents.

Durant cette période, la pratique m’a finalement peu apporté POUR vraiment devenir bon en séduction.

J’avais seulement progressé pour rendre plus « digérable » un rejet inévitable, et à obtenir la validation. Mais, en ce qui concernait apprendre à faire la rencontre d’une fille j’étais resté plutôt mauvais, et ça se sentait dans mes résultats.

Je ne suis pas le seul dans ce cas ; des tas de mecs ont passé des heures et des heures à « perfectionner leur Game » sans jamais apprendre à VRAIMENT rencontrer les femmes.

Et le pire dans tout cela, c’est qu’en pensant qu’une méthode marche à tous les coups si on l’applique bien, on rejette systématiquement la faute sur soi quand une tentative échoue…

À cause de cette mauvaise perception, à chaque fois que j’étais rejeté ou ignoré – à l’approche, au moment de demandé le numéro, au téléphone ou plus tard – je pensais que c’était à cause de MOI…

Je me disais que je n’étais pas assez bon ; que j’aurais peut-être dû faire ceci ou cela, sans en être bien sûr.

Chaque tentative non-concluante me maintenait dans le doute :
  • sur mes compétences,
  • sur mon attractivité,
  • sur ce que je devais faire.

Pas génial pour développer un bon innergame

Tout cela était causé par ma perception biaisée de la séduction, des milliers d’heures de pratique en plus n’auraient rien changé.

  • Je ne savais pas ce qu’était une vraie rencontre, alors j’apprenais à faire des choses inutiles.
  • J’ignorais les « lois » de la drague : alors à chaque fois que j’abordais une « NON », ou qu’il n’y avait pas de suite logique après rencontre, je pensais que c’était ma faute (et je dégradais mon innergame.)

Ce seulement quand j’ai compris que la réussite n’était pas qu’une affaire de compétence MAIS aussi (et surtout) de statistique, et que j’ai cessé de croire qu’il me fallait un « Game parfait » pour séduire que j’ai vraiment progressé.

Je me suis alors mis à faire des choses utiles quand je draguais, et j’ai arrêté de saboter mon innergame avec un tas d’autosuggestions négatives.

« Le nombre sert à filtrer les filles « séduisible », et les compétences à les convertir en filles séduites. » 

Parce que cette perception m’a longtemps échappé, j’ai été trop perfectionniste et pratiqué n’importe comment !

Comprendre qu’on ne peut pas intéresser TOUTES les filles m’a permis de réaliser que je n’avais pas besoin d’utiliser tout un tas de stratagèmes pour amener une fille à vouloir parler avec moi, me laisser mon numéro, me revoir, etc.

Cela m’a aussi permis de réaliser que faire compliqué avec TOUTES les filles n’était non seulement pas efficace avec celles difficiles, mais réduisait aussi mes chances de succès avec celles plus faciles ; ces filles avec qui il suffisait d’être sincère et naturel pour réussir !

Tout ça pour vous dire qu’en effet, bien que la pratique soit une base importante pour progresser, si vous ne pratiquez pas de la bonne manière et comprenez mal le processus, toutes ces heures à rechercher, aborder et discuter avec des filles ne vous aideront pas à atteindre vos objectifs.

La pratique n’a pas été suffisante pour moi :

  • J’ai dû aussi apprendre comment fonctionnait RÉELLEMENT le processus de séduction.
  • J’ai dû trier l’information sur le net, m’inspirer des bonnes sources et écarter les mauvaises.
  • J’ai dû trouver quelques mentors : des types capables de m’inspirer, m’apporter les bons états d’esprit et les bonnes perceptions à avoir pour devenir meilleur.

Sans cela, la pratique à elle seule ne m’aurait apporté que peu de bénéfice.

L’attractivité est AUSSI importante !

La pratique vous permet essentiellement d’être à l’aise quand vous abordez, interagissez, escaladez, persistez. C’est un prérequis essentiel, mais parfois ça ne suffit pas pour attirer une femme.

Ce n’est pas parce que vous êtes confiant et adroit auprès des femmes qu’elles tomberont irrésistiblement sous votre charme. Si vous êtes obèse, boutonneux, ou très mal habillé par exemple, vous n’aurez que peu de résultats… Du moins, par rapport à ce que vous pourriez potentiellement obtenir avec une apparence plus attrayante.

La pratique a ses limites : une fois que vous êtes parfaitement rôdé, la pratique ne vous aide plus vraiment à progresser, mais seulement à entretenir vos compétences.  

Vous pouvez passer 200 heures de plus à dragueur, il n’y aura presque aucun progrès. Votre marge de progression se situera ailleurs : peut-être en grande partie dans l’amélioration de votre attractivité, si celle-ci a été négligée jusque à présent (ce qui est très souvent le cas.)

Quand je me suis mis à m’intéresser sérieusement à mon « attractivité », en :

  • Me remettant à pratiquer la musculation et un sport d’endurance.
  • Surveillant mon alimentation et mon hygiène de vie.
  • Portant des fringues me mettant mieux en valeur.
  • Développant ma perception de moi-même à travers divers techniques (autosuggestion, visualisation, etc.)

…Mes résultats se sont naturellement améliorés.

En un court laps de temps, j’ai réduit mon nombre repère presque par DEUX.

Plus vous plaisez de prime abord aux filles que vous abordez, plus vous simplifiez le processus de séduction.

C’est parfaitement logique !

Cependant, on à tendance à être tellement obnubilé les difficultés du processus – quoi dire, quoi faire, etc. – que l’on oublie qu’on peut également améliorer nos résultats en fournissant des efforts en dehors du processus, dans notre quotidien.

Si vous pratiquez depuis un bon moment déjà, peut-être que consacrer une heure à lire les articles de Chrys ou faire une bonne séance de sport vous aidera 10 fois plus que une heure passée à draguer (parfois : « less is more » !)

La morale de cet article : ne misez pas tout sur la pratique. Améliorer sa perception du processus et travailler sur soi-même sont aussi indispensables que de pratiquer !

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