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[CLASSEMENT] - 44 - Happy Valley (Saison 2)

Publié le 24 juin 2016 par Delromainzika @cabreakingnews

La première saison d’Happy Valley était une bonne surprise, une série avec de larges émotions et tout un tas de belles choses autour. Elle savait être dramatique sans tomber dans le pathos fondant qui a tendance à devenir un peu étouffant dans certaines fictions. Happy Valley a su rester réaliste dans sa façon de dépeindre son univers, tout cela pour le meilleur bien évidemment. Le but derrière est de montrer les conséquences difficiles de la vie et le fait que malgré des problèmes en tout genre (la mort d’un être cher, la situation financière qui bas de l’aile, le travail, etc.), il faut aller de l’avant et ne pas se faire gangrener par ces problèmes. C’est pour cela que Catherine Cawood est l’héroïne de Happy Valley. Sarah Lancashire continue d’être d’une belle influence dans une série qui exploite notamment le suicide de sa fille comme quelque chose de réellement important. Il faut dire que la saison 1 n’y était pas allé de main morte : violée et mère d’un enfant que Catherine a à sa charge désormais. Mais désormais le but est clairement d’aller de l’avant et de se confronter à d’autres histoires. La série continue de bousculer ses personnages dans ses retranchements. La réussite de cette saison 2 tient notamment dans la volonté des scénaristes de creuser la psychologie de chacun. On sent que Happy Valley veut aller plus loin, forcer un peu plus (et mieux) les traits qu’elle a déjà mis en scène.

Sally Wainwright signe encore une fois un scénario truffé d’idées, pas seulement pour l’aspect le plus dramaturgique de la série mais également pour le point de vue policier de la série qui reste un angle très important et qui est utilisé de façon intelligente. A chaque moment la série parvient à renouveler son univers et ses personnages sans tomber dans les caricatures du genre. Certes, il y a quelques moments un peu moins sympathiques où le scénario patine un peu mais c’est toujours contrebalancé par soit des éléments plus polaresque soit des éléments plus naturels et émotionnels autour des personnages. Les traumatismes de notre héroïne sont intéressants mais elle n’est pas la seule. Même les personnages qui l’entourent ont eux aussi des problèmes à régler d’ordre légèrement différent. Finalement, cette saison 2 poursuit ce qui avait été introduit dans la première saison avec beaucoup d’intelligence tout cela en ajoutant de nouveaux éléments eux aussi les bienvenus afin de rendre l’affaire plus complexe. Happy Valley ne cherche jamais à devenir une série facile et continue donc de donner à chacun de quoi nous laisser mordre un peu plus de la vie des personnages. Happy Valley va probablement revenir pour une saison 3 et j’ai déjà hâte de la découvrir.


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