Le début de l’été est le temps des potagers. Le mot vient évidemment de « potage », qui avait le sens de « légumes pour le pot » au XIIIe siècle.
Ensuite il désigna le bouillon pour cuire les aliments et son sens moderne a été fixé au XVIe siècle.
Le potager était vers 1350 le cuisinier qui préparait les légumes. Trois siècles plus tard, il s’adjective et qualifie les plantes, dont certaines peuvent être cuites « au pot », donc être consommées par les êtres humains.
Au milieu du XVIe siècle, le jardin potager prend le sens de lieu où l’on cultive des plantes potagères, des légumes pour la consommation et non pour la vente et s’abrège en « potager ». « Garde nos petits vergers,/ Et nos jardins potagers. » écrit Ronsard dans « Hymnes », petites pièces posthumes.
Quelques années plus tard il a son sens actuel : Plantation de légumes; jardin destiné à la culture des légumes (et de certains fruits) pour la consommation. « Au milieu de clairières, il était visible que la terre avait été plantée de plantes potagères à une époque assez reculée probablement. Aussi, quelle fut la joie d’Harbert quand il reconnut des pommes de terre, des chicorées, de l’oseille, des carottes, des choux, des navets » (Jules Verne « L’île mystérieuse »)