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La mafia mondiale de l’art contemporain et nos élus.

Publié le 30 juin 2016 par Lilioto

Les lanceurs d'alerte du LuxLeaks ont été condamnés devant les tribunaux alors qu'ils ont dévoilé au monde, à nous citoyens lambda en France, des accords fiscaux secrets frauduleux entre des multinationales notamment françaises et le Luxembourg.

Je ne sais pas comment les populations vont se défaire des dérives de cette industrie financière qui ne tire uniquement ses revenus d'abstractions mathématiques ou d'algorithmes en transformant le monde en un immense casino géant. Il y a quelques années j'avais écrit au sujet de la mondialisation du néo libéralisme : " le 21ème siècle sera mafieux ou il ne le sera pas ! " cette supposition est de + en + une réalité car la classe politique s'impose comme les pions nécessaires à ce jeux d'escrocs dit l'artiste Lili Oto, car la loi suffit en soi pour arrêter immédiatement ce massacre social et cette économie spéculative mafieuse. L'Union Européenne, l'UE (qui n'est pas l'Europe!) est aux mains de ces mafias comme ce marché mondial de l'art contemporain qui n'a que " vie et réalité " pour former une immense bulle spéculative à haut rendement et qui assassine les artistes hors systéme et tout ce qui ne participe pas à cette escroquerie d'ordre mondial où se côtoient riches industriels, riches financiers, de vrais mafieux, de riches rentiers.

Comment ? Grâce aux élus qui nous privent d'exposition localement en ne laissant les espaces publics d'exposition aux seuls artistes participants à ce maquignonnage, à cette friponnerie mondiale, à ce jeu d'escrocs. Le centre Pompidou, le Grand Palais, le château de Versailles, la biennale internationale d'art contemporain de Lyon, les Frac, tous ces grands évènements publics en France représentent des dizaines et des dizaines de millions d'euros d'argent public dépensés chaque année qui constituent une architecture financière logique et vitale à ces graves dérives spéculatives, sinon ces manipulations financières ne seraient pas assez rentables pour ces escrocs s'ils devaient financer ce genre d'évènement dans l'espace public. Aux États Unis les riches financent leurs expos, en France, c'est le contribuable qui finance les expos des artistes millionnaires collectionnés par nos riches milliardaires français. Ces expos publiques à grand budget sont la vitrine de ce commerce mondial véreux qui a besoin obligatoirement de cette mise en spectacle hors norme pour justifier la vente sur le marché mondial de ces œuvres contemporaines surévaluées et mises à prix entre 10 à 20 millions d'euros. C'est ce que ne comprennent pas les publics qui fréquentent ces expos Bling Bling, qu'ils ne sont que les ingrédients à cette mayonnaise qui va enrichir les paradis fiscaux. La liste des évadés fiscaux en France n'a pas été rendue publique par les élus, pour que le citoyen lambda avec des journalistes honnêtes ne remontent pas les mécanismes d'optimisation de ce genre d'escroquerie, ne pas mettre en danger ces cabinets d'optimisation fiscale tenus par des avocats d'affaires !

Quant aux journalistes culturels, la cheville ouvrière de ce marketing culturel commercial indispensable à ce casino d'art à ciel ouvert, ils sont à leurs bottes ! Des journalistes achetés, soudoyés médiocrement avec des voyages de presse payés à grand frais par les commanditaires ou annonceurs, des voyages de deux ou trois jours dans le luxe, hôtels de charme pour riches, restaurants gastronomiques, visites de musées et des rédactions de presse achetées avec des pages suppléments payées entre 40.000€ et 120.000€ dans les quotidiens nationaux comme le Monde, du publi-reportage présenté comme des articles de fond pour tromper le lecteur écrit par des journalistes soi-disant de renom eux mêmes auteurs d'essai sur l'art contemporain. On peut aussi parler des conflits d'intérêts, de ces journalistes qui ont leurs culs dans la presse écrite, la Tv, au sein des maisons d'édition, qui se transforment mêmes en commissaires d'exposition dans certaines de ces expositions onéreuses pour le contribuable. Des journaleux qui sont à la fois journalistes, auteurs, critiques, chroniqueurs, toujours à des postes interchangeables favorisant ainsi conflits d'intérêts et un corporatisme aux accents de clientélisme ou de délits de favoritisme. Ils brillent comme un soleil voilé, car malgré leur orgueil déplacé, ils sont soumis aux exigences et aux sommations de la servitude publicitaire imposée par leurs commanditaires, industriels, banquiers, financiers, patrons ou actionnaires. Sans compter les grands collectionneurs d'art contemporain milliardaires comme Pinault, qui possèdent les plus grandes salles de ventes aux enchères, les plus grandes fondations d'art contemporain, et qui détiennent aussi des médias ; presse écrite, revues et quotidiens qui parlent de l'excellence de leurs propres collections d'art et de leurs artistes millionnaires exposés en France grâce à l'argent du contribuable ! Après vous entendez dans ces mêmes médias, les Sarkozy, Juppé, Wauquiez et toute cette petite clique fondatrice de partis politiques affairistes expliquer aux électeurs que ce sont les pauvres en France qui sont des assistés, ben voyons ! avec des crétins qui les croient, du moment qu'ils crachent dur et ferme contre les plus pauvres, les précaires, les chômeurs, les exclus, les SDF, les victimes de leurs sale politique politicienne...

Petite note : pour ceux qui ne connaissent pas le réel rôle des journalistes " culture ", Il y a un super article de Dan Israël sur la corruption des journalistes culturels en France, dans la revue le Crieur n° 4 de ce mois.

Lili-oto, un artiste qui aime...

La mafia mondiale de l’art contemporain et nos élus.

installation artistique de l'artiste Lili-oto, artiste interdit d'exposition publique dans les institutions d'art contemporain, Frac Languedoc Roussillon, CRAC de Sète, musée régional de Sérignan, aspirateur de Narbonne, institutions publiques financées par l'argent du contribuable.


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