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Crédit : Brexit par Shutterstock
Mais quid de l’Europe ? Saura-t-elle entendre les peuples qui rejettent cette construction ? Mr Junker est d’un silence assourdissant ! Comment peut-on avoir confiance dans une institution dont les dirigeants eux-mêmes ont abdiqué ? Quid de la City ? Perte du passeport européen, perte du droit de traiter l’euro, chute de l’immobilier à redouter et effet richesse mis à mal. En prime, un risque de dislocation du Royaume Uni. Mais peut-on se payer le luxe de perdre la deuxième puissance économique européenne ? La réponse est non. Il faudra donc acter des accords particuliers envers la Grande Bretagne. Celle-ci sera aidée par une baisse drastique de sa devise rendant l’économie britannique plus compétitive. La Grande Bretagne débutera la première le cycle de remontée de son inflation toujours propice à la reprise d’un cycle de croissance. Autre avantage : l’arrêt de sa contribution au budget européen qui s’élève à ce jour à 0.50% de son PIB. Aujourd’hui la bourse anglaise est celle qui corrige le moins. C’est donc bien l’Europe qui est la première perdante. Mais la correction sur les bancaires est excessive. Il y a donc des opportunités à saisir !
A propos de l'auteur : Daniel Gerino est président et directeur de la gestion de Carlton Sélection.
