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Critiques Séries : Orange is the New Black. Saison 4. Episode 13.

Publié le 02 juillet 2016 par Delromainzika @cabreakingnews

Orange is the New Black // Saison 4. Episode 13. Toast Can’t Never be Bread Again.
SEASON FINALE


Tout au long de cet épisode, ce que l’on attend avec impatience ce sont les conséquences de ce qui s’est passé à la fin de l’épisode précédent à Litchfield avec la mort d’un personnage emblématique de la série. Poussey a beau ne pas être le personnage le plus présent de la saison, elle n’en reste pas moins emblématique. Quoi qu’il en soit, « Toast Can’t Never be Bread Again » est un épisode étonnant. Après la fin de l’épisode précédent, je m’attendais à tout un tas de choses mais pas du tout à un épisode aussi émouvant que celui-ci. On sort clairement de ce qui faisait le sel de la saison et même des fins de la saison 1, 2 ou même de la saison 3. La série se dirige ici dans ses heures les sombres alors qu’une rébellion plus grande que jamais, unissant toutes les origines, va éclater en guise de cliffangher plutôt bien orchestré. Le problème dans Orange is the New Black pour Caputo c’est de devenir dire ce qui s’est passé à la presse. Cela reste difficile mais en plus de ça, il est pieds et poings liés. Le système veut ignorer ce que les prisonnières ne peuvent pas ignorer. La série nous a appris durant quatre années à comment voir le monde au travers des yeux de ces femmes, de ces prisonnières. C’est aussi pourquoi on se sent plus attaché au point de vue de ces femmes qui veulent être entendue.

On a envie de les voir se rebeller et démontrer qu’elles ont du pouvoir. C’est ce qui rend ce dernier épisode si sympathique. D’ailleurs, j’aime bien la place de Caputo, défendant sa prison face à des gens qui n’ont pas compris ce que c’était que d’être gardien de prison, ni même de gérer une prison. Le contexte de la saison tape donc sur les doigts des personnages et nous rappelle à quel point Orange is the New Black est une série importante dans sa façon de dépeindre un monde qu’elle comprend. Jenji Kohan prouve plus que jamais que le propos de sa série est plus pertinent que jamais. Cette saison 4 correspond un peu à la saison 4 de Weeds qui avait plus ou moins le contexte du changement radical. Après une saison 3 en demi teinte, on a ici du Orange is the New Black en très grande forme, délivrant de très belles choses. L’épisode délivre donc tout un tas d’émotions en même temps entre l’émotion pure et la colère entre autre, ce qui rend le tout encore plus étrange. Cet épisode, d’1h10 sort des sentiers battus par la série comme le final de la saison précédente qui avait tenté quelque chose de complètement différent. Ici, Orange is the New Black tente de dresser un portrait qui rappelle à tout le monde à quel point la prison est un monde sans pitié mais aussi un monde d’unité.

Après avoir passé toute la saison à détruire plus ou moins tout ce qui a été fait dans l’unité des personnages et la mixité culturelle, ce dernier épisode vient alors tout changer. Il n’y a plus de latinas et d’afro-américaines ou de blanches, tout le monde est dans le même bateau. Il bateau où le combat est celui du système qui les oppresse depuis bien trop longtemps. L’issue peut être fatale et c’est justement ce qu’il y a de plus intéressant là dedans.

Note : 10/10. En bref, une fin à la hauteur des attentes pour une saison réussie.


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