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Le travail est-il toujours plus stimulant que le glandage?

Par Distrayante @BlogModeDeco
Le travail est-il toujours plus stimulant que le glandage?
Même si ce titre vous fait surement penser à un sujet  de dissertation de philosophie (en moins bien écrit, car je doute fort que le mot "glandage" soit validé par l'éducation nationale),  ne vous inquiétez pas, je ne vous demanderai pas de me pondre 3 copies doubles en faisant des références à Descartes, Nietzsche, et Hobbes. Et je ne le ferais pas non plus. Il est tard, je suis fatiguée, quelques lignes suffiront pour répondre  à cette question
Donc comme l'indique le titre, je me demandais si  le travail était toujours plus stimulant que le glandage ? Cette question nécessite évidemment de définir le travail et le glandage. Nous nous baserons donc sur ces définitions très approximatives :Travail : activités payés ou nécessaires à l'obtention d'un diplôme, généralement valorisées par la société.Glandage : activité non payées, et très peu valorisées par la société.
A priori, on pourrait se dire que le glandage est forcément moins stimulant puisqu'il s'agit d'une activité non valorisée par la société. Sauf que... pas toujours. Est-ce que passer des appels de prospection ou déballer des cartons est plus stimulant que regarder une série étrangère en VO ? Je n'en suis pas sure. Je ne dis pas que regarder une série en anglais est le summum de la stimulation intellectuelle (surtout dans mon cas car la plupart du temps je les regarde avec des sous-titres et que je ne prête pas forcément attention aux mots inconnus), mais je pense qu'on survalorise le travail.
On survalorise tellement le travail que c'est devenu  tabou d'avouer publiquement  que l'on n'aime pas travailler. Certes, il y a des gens sans emploi qui galère et qui seraient prêts à accepter un travail pénible et sous-payé juste pour pouvoir vivre à peu près décemment (on ne va pas se voiler la face sur les travailleurs pauvres). Mais ça ne veut pas dire que ceux qui travaillent n'ont pas le droit de se plaindre.
Certains jobs sont pénibles et mauvais pour la santé, je ne vois pas pourquoi les personnes qui les occupent ne pourraient pas se plaindre. Si en me lisant vous vous dites "ils peuvent changer de travail", et je vous comprends car c'est ce que je ferais si j'avais un travail pénible. J’essaierais de trouver autre chose, de me reconvertir... Mais c'est déjà difficile en ayant des diplômes et de l'expérience, alors je n'ose même pas imaginer ce que ça doit être pour ceux qui n'ont ni l'un ni l'autre.
Bref, tout ça pour dire que je soutiens de tout cœur tous ceux qui osent avouer qu'ils n'aiment pas leur travail et je sais que ça ne veut absolument pas dire qu'ils sont fainéants.

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