
Entre le quotidien des quartiers pauvres de Dakar et la représentation d'un Paris plus symbolique que réel, entre tradition et modernité, entre rêve et réalité, un classique du cinéma africain, qui révéla le cinéaste sénégalais Djibril Diop Mambéty.
"Un film qui fit couler beaucoup d'encre à sa sortie. C'est que le sujet et l'écriture sortaient de l'ordinaire cinématographique sénégalais qu'étaient, la confrontation des cultures, la modernité et la tradition, la critique sociale et l'exode rural. Djibril Diop bouleverse les données d'une syntaxe bien sage, sinon conventionnelle. Le film vaut d'abord par son style allègre, altier, irrévérencieux, plein d'invention et de désinvolture.(...) Dans Touki-Bouki, tout est allégorique, marqué au sceau des symboles à références bien africaines, mais mal perçues parce qu'inconnues. Touki-Bouki, c’est le désir d'évasion, c'est aussi la peur du changement, et c'est finalement le mouvement dans l'immobilité, et le rêve éveillé." | Paulin Soumanou Vieyra - Le Cinéma au Sénégal |
Réalisation : Djibril Diop Mambéty
Date : 20/06/08
Lieu : Musée Dapper
Résa : 01 44 30 87 93
Info+ : La projection de Touki Bouki constitue la première partie de l'hommage en deux volets que le ciné-club Afrique rend à Djibril Diop Mambety pour commémorer le 10e anniversaire de sa disparition à Paris, le 23 juillet 1998.
11/07/08 : Hyènes (dernier long métrage du réalisateur en 1992)