Road trip morbide
Le ciel est toujours dramatiquement bleu dans les films de Quentin Dupieux. Dramatiquement et absurdement. Sauf qu'ici, ce n'est pas la musique cintrée et crispante de Mr Oizo mais celle gentiment pop sucrée de Metronomy. Donc, drame et absurdité en oxymoron. Habile ! Décor toujours trop écrasé de soleil, trop transparent, comme en écrin d'un sens qu'on s'épuise à chercher. Des morts ? Il n'y en a pas. Où en voyez-vous donc ? Votre cerveau rampant est morbide comme un escargot dans le désert toujours prompt à déceler des ficelles là où il n'y en a pas. Même si c'est foutrement bien ficelé !