Vous rappelez-vous de ce jeune homme, Elian Gonzales, qui avec sa mère, avait effectué le dangereux périple, au péril de sa vie, de Cuba à Miami? En fait, il serait plus juste de dire que c’est sa mère, une opportuniste aliénée, qui l’avait amené de force au pays des exploités, où ces prolétaires apprivoisés et dociles, vénèrent leurs bourgeois comme nulle part ailleurs. Et parmi les clandestins, sur 14 embarqués, seulement 3* purent survivre à la traversée. Peu importe, Elian vit aujourd’hui avec son père, à Cuba.
Aujourd’hui, le jeune Elian a intégré l’Union des jeunes communistes à Cuba, laquelle ne compte pas moins de 18 000 étudiants. Pour le père d’Elian, Juan Miguel Gonzalez, ayant lui même été étudiant dans l’UJC, il s’agit tout simplement du plus cadeau de la fête des père qu’un père pouvait recevoir. Ça lui rappelle d’ailleurs sa propre entrée dans l’UJC. «On m’a demandé un jour si Elian, une fois plus grand, ne déciderait pas de quitter le pays. J’ai alors répondu que je ne le pensais pas, pour deux raisons essentielles, pour l’éducation que m’ont donné mes parents et que j’ai transmise à mon fils, et pour sa propre histoire, car il serait incapable de trahir son peuple qui a tant lutté pour lui.» a commenté son père.
Elian Gonzales dans des déclarations citées par le journal Juventud Rebelde : «Nous disons au leader de la Révolution, Fidel Castro, et au président Raùl Castro, qu’ils peuvent compter sur cette troupe expérimentée, que nous suivrons leur exemple et que nous ne les décevrons jamais.»
Ainsi, avec cette relève toute jeune et déjà instruite, gratuitement, soulignons-le, le peuple cubain peut compter sur les éléments pro-actifs de la révolution socialiste qui depuis 1959, font de Cuba une place privilégiée parmi les trop nombreux pays du tiers-monde. Rappelons que depuis les années 60-70, déjà, les cubains pouvaient se vanter de ne pas présenter de statistiques aussi déplaisantes et gênantes que celles des autres pays en voie de développement.
Avec un taux de natalité identique à celui du Canada, avec une longévité comparable à celle du Canada, avec ses soins universels gratuitement donnés au pays et ailleurs dans le monde, avec l’accessibilité à l’éducation universelle jusqu’aux études supérieures, Cuba se démarque même de certains pays dits modernes. Toutefois, même dans un pays où l’exploitation de l’être humain par ses semblables est en voie de disparition, il y a tout de même, fort à faire. Le combat ne s’arrête jamais, la révolution y est permanente.
Même avec les récentes américanisations** offertes aux cubains, Cuba n’en n’est pas moins sur la bonne voie, sauf peut-être sur la question de la viabilité de ce système face aux ressources naturelles terriennes. Mais on ne peut comparer celui-ci avec celui, auto-destructeur, des nord-américains, aucune comparaison n’est possible, sauf peut-être quant aux accessibilités des droits universels qui sont bien entendu à nos yeux; le droit de manger, d’avoir un toit sur la tête, le droit à l’éducation et à une bonne santé, peu importe le travail effectué par le prolétaire. Et si l’on compare ceux-ci avec les priorités de Washington, les États-Unis sortent vite perdants de la course!
Avec Elian Gonzales et ses semblables, Cuba s’assure d’un avenir progressiste, socialiste, voire communiste.
*Washington, malgré l’effrayant nombre de morts aux traversées, continue d’inviter les cubain à en faire autant que leurs défunts camarades, dans le seul but de titiller la révolution socialiste qui en 1959 et après, a su botter le gros derrière impérialiste états-unien hors de Cuba.
**Il est important de noter que les salaires ne sont plus égaux depuis belle lurette et que la fermeture aux appareils électriques, en était une de stratégie énergétique. À l’époque, Cuba avait d’autres priorités (santé, éducation) et ne pouvait pas se permettre d’augmenter la demande énergétique. Les récents changements sont apportés en ce sens, grâce à une meilleure offre de l’énergie. Chaque chose en son temps.