Magazine Culture

Critiques Séries : Queen of the South. Saison 1. Episodes 4 et 5.

Publié le 24 juillet 2016 par Delromainzika @cabreakingnews

Queen of the South // Saison 1. Episodes 4 et 5. Lirio de Los Valles / Un Alma. Un Mapa. Dos Futuros.


Bien qu’aucun coup de feu n’ait été tiré dans « Un Alma. Un Mapa. Dos Futuros », il est clair qu’une guerre est en train de se former entre Camila et Epifanio Vargas. C’est une bonne chose, cela permet d’ajouter un peu de piment dans une série qui en a sacrément besoin. Dans « Lirio de Los Valles », la série nous prépare petit à petit à la guerre qu’il y a entre les deux clans. C’est une façon sympathique et simpliste de faire les choses mais Queen of the South n’est pas la série la plus finaude qu’il puisse exister. C’est presque ce qui fait aussi son charme et son côté divertissant. Elle ne se prend pas trop la tête et nous non plus par la même occasion. Parfois, la force de chacun peut être trouvée dans ce que l’on a de plus sombre au fond de nous. Teresa continue de mettre un pied devant l’autre et d’être une femme forte. Elle est entourée de prostituées, de dealers de drogues, de tueurs qui ne foutent complètement de ce qu’elle pourrait devenir mais elle, elle ne se démonte pas et continue d’être une femme qui veut faire valoir sa place. Teresa se retrouve toujours avec une place intéressante dans la série car c’est celle que l’on suit, c’est notre porte d’entrée dans cet univers. Bien entendu, Queen of the South ne fait pas forcement dans la dentelle et ne cherche pas la petite bête mais l’ensemble reste suffisamment accrocheur pour que l’on ait envie d’enchaîner les épisodes.

J’ai trouvé mon rythme de croisière avec Queen of the South. L’histoire de Camila et Epifanio est assez sympathique dans son ensemble et parvient à créer des enjeux pour la saison. En ajoutant quelques subtilités, la série parvient à échapper aux classiques que l’on peut voir dans tous les DTV sur des histoires de drogue. J’aime bien le fait que chacun des protagonistes féminins de la série (Camila, Teresa, Branda) trouvent toute un chemin précis dans la série. Elles restent sur leurs positions et utilisent toutes les stratégies possibles et les outils qu’elles ont en leur possession (ce qui est très limité dans les bas de Brenda et Teresa). Teresa a quoi qu’il en soit réellement embrassé complètement son rôle dans le monde qui l’entoure, ce qui va de plus en plus la rendre importante aux yeux de Camila. Après tout, c’est le but qu’elle s’est donnée, celui de se venger. Avec « Un Alma. Un Mapa. Dos Futuros », c’est un peu comme s’il y avait deux monstres : Camila d’un côté et Epifanio de l’autre. Brenda de son côté se trouve être la femme la plus forte de l’histoire, et peut-être même la plus intelligente. Teresa de son côté assiste à quelque chose de terrible en l’occurence un homme tué sous ses yeux. C’est le lot de ce métier. De toute façon, James a raison. Elle n’aurait rien pu faire pour arrêter Eric.

Finalement, d’une certaine façon, Queen of the South ressemble à tout un tas de choses et notamment à une telenovela (et c’est de là que Queen of the South vient, puisque c’est l’adaptation d’une telenovela). Les points de vue des personnages sont bons et j’ai sincèrement hâte de voir ce que cela va donner dans la seconde partie de la saison. La série tient pour le moment la route et ne part pas dans tous les sens. Elle reste concentrée sur l’histoire de chacun de ses personnages et parvient ainsi à délivrer un spectacle suffisamment sympathique pour que l’on ne s’ennuie pas. Entre action, émotions et développement des personnages, Queen of the South n’a simplement pas le temps de partir en sucette mais l’on ne va pas parler trop vite.

Note : 6/10. En bref, encore deux épisodes agréables.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Delromainzika 18158 partages Voir son profil
Voir son blog