Dans un article suintant le cirage, Sybille Vincendon, l'hidalgolâtre de Libération, sert à nouveau de marchepied à notre maimaire de Paris pour lui permettre de vanter le dernier subterfuge qui lui permettra de masquer saleté, dette, congestion, pollution, clientélisme et magouilles avec des capitalistes de connivence : le rêve fumeux de la "ville-monde" dont Paris hidalgoisé serait bien sûr la figure de proue. Mais la réalité est tout autre et la politique municipale vis-à-vis des clandestins, dits migrants en novlangue, en est l'illustration la plus parfaite ...
On pourrait par exemple se gausser d'Hidalgo fustigeant de théoriques investisseurs immobiliers, sortis de son imagination, qui rachèteraient des immeubles pour en faire des hôtels Airnbnb au risque, dit-elle : "de les soustraire au marché locatif en faisant monter les prix". Mais c'est précisément ce qu'elle fait elle-même en préemptant des immeubles pour y faire des logements clientélistes dits sociaux et y caser des électeurs reconnaissants !
Mais passons ...
Le plus saumâtre est la tirade où Hidalgo cherche à faire pleurer Margot en évoquant : "Ceux qui s'en sortent bien dans la mondialisation mais qui veulent aussi vivre en ayant un regard bienveillant sur les plus fragiles".
La réalité est une fois encore à l'opposé de ce baratin socialo-compatissant. Hidalgo, pour des raisons de com', a mis en place une véritable pompe aspirante qui attire les clandestins.
Ceux-ci sont évacués et relogés à grands frais par l'Etat, de préférence hors de Paris. Puis le vase se remplit de nouveau très vite et il faut recommencer. Mais Hidalgo peut plastronner et donner des leçons de morale. Nous en sommes à 26 opérations de ce type depuis juin 2015 pour largement plus de 10 000 évacués ! Ce n'est pas cher, c'est l'Etat qui paie et les générations et gouvernants futurs qui auront à gérer ces ferments de discorde voire de guerre civile.
A propos d'Etat, il est le doigt sur la couture du pantalon et l'on a même vu le préfet de Paris, son directeur de cabinet, la secrétaire générale de la préfecture, la responsable de la Direction régionale et interdépartementale d'hébergement et du logement (DRIHL) et le secrétaire général aux affaires régionales (SGAR) s'agiter lors de la dernière "évacuation".
Le hic est que les municipalités qui servent de déversoir aux larmes de crocodile d'Hidalgo commencent à en avoir assez.
Dernier exemple en date, la maire de Montmorency, Michèle Berthy, qui dénonce : «Montmorency ne fait pas partie des villes volontaires pour accueillir les migrants durablement. C’est une honte, on ne m’a même pas demandé mon avis. On ne nous explique rien. C’est tout simplement une manœuvre politique. La maire de Paris, Anne Hidalgo profite de l’été pour faire un grand ménage ».
Un témoignage parmi beaucoup d'autres que l'on ne lira pas dans Libé qui a d'ores et déjà choisi un canasson de remplacement à gauche pour l'après 2017 quand Hollande servira de viande de réforme.
Les années qui viennent vont être merveilleuses ...