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[CLASSEMENT] - 28 - House of Cards (US) (Saison 4)

Publié le 30 juillet 2016 par Delromainzika @cabreakingnews

Après une saison 3 parfois un peu bancale, House of Cards se fait un petit comeback détonnant avec cette toute nouvelle saison. L’une des vraies réussites de cette saison 4 c’est d’avoir su utiliser le couple Underwood de façon intelligente. La série trouve aussi résonance dans ce qui se passe actuellement sur le sol américain alors que les élections se préparent pour novembre prochain. Au travers de bonnes surprises, la série casse un peu la routine, notamment quand Lucas Goodwin tire sur Frank dans l’épisode 4.04. C’est déjà un moment surprenant mais pas seulement, la série revient sur les fantômes qui hantent notre héros et se trouve ainsi être une saison beaucoup plus dans l’émotion et proche des personnages qu’aucune autre saison de la série ne l’avait été auparavant. La série veut faire souffrir son héros, que cela soit émotionnellement ou physiquement. C’est tout à l’ honneur de Kevin Spacey d’avoir réussi à transformer son personnage cette année en un colosse qui est en train de tomber petit à petit. Les élections qui se préparent et la façon dont la série nous prépare tout cela fonctionne très bien. Surtout car Claire est à côté de ça un personnage fort et ambitieux. Elle n’a pas envie d’être une tâche d’ombre, elle veut elle aussi sa part du gâteau. Robin Wright sera toujours parfaite dans le rôle de la première dame séduisante et élégante.

Mais derrière tout cela, House of Cards donne plus de corps à ce personnage, aidée par le fait que Frank est un peu absent d’une partie de la saison lors de son passage à l’hôpital. Cela permet aussi de braquer les projecteurs sur une femme qui sort réellement du lot. Claire est la grande gagnante de cette saison 4 plus féministe que jamais et portant haut et fort les couleurs d’une femme qui en a bavé pour en arriver là. Les élections sont quant à elles passionnantes et délivrent tout un tas de rebondissements, notamment quand Frank doit choisit un VP ou encore que les caricatures connues viennent se placer sur la scène (les Conway bien entendu sont des ennemis coriaces mais que la série maîtrise à merveille là aussi). Au fil d’un long récit de 13 épisodes, on se laisse porter par la vague et celle-ci fonctionne particulièrement bien. Ce que l’on regretterait presque c’est qu’il faille attendre un an après la saison 4 pour voir la toute nouvelle saison. Quand je pense que House of Cards ne devait pas aller au delà de la saison 2 au départ, elle va finalement beaucoup plus loin que ça. La saison 3 n’a pas été brillante mais était parfois fun dans ses éléments les plus grotesques. Cette année, House of Cards fait dans une sobriété narrative plus intéressante et délivre ainsi une saison riche et réussie.


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