Beauty and the Beast // Saison 4. Episodes 7, 8 et 9. Point of no Return / Love is a Battlefield / The Getaway.
Il y a énormément de choses que j’apprécie dans Beauty and the Beast et tout autant que je n’aime pas (ou plus). Disons que la série a une capacité assez étonnante à se renouveler dès qu’elle le veut bien, mais qu’elle reste toujours coincée par certains éléments passés qui sont dans un sens assez décevants. « Point of no Return » tente de créer de gros problèmes pour Vince et Cat alors que l’un se cache et que le boulot de l’autre est en danger. Dans un sens, cet épisode a tous les atouts d’un solide épisode de Beauty and the Beast et il fonctionne plutôt bien d’ailleurs. Sauf que je trouve qu’ils auraient très bien pu faire d’autres choses. Ils doivent trouver un moyen de trouver ceux qui chassent les Beast sauf que ce n’est pas ce qu’il y a de plus facile. Pour ce faire, Cat n’a pas beaucoup de marge de manoeuvre et Vince tente d’infiltrer une armée privée. La série continue de jouer sur l’alchimie qu’il y a entre Cat et Vince mais pas seulement, aussi avec les autres membres du casting. Je dirais que c’est le premier épisode de la saison qui m’a donné l’impression que tout ce beau monde est une petite équipe et qu’ils ont des trucs à nous raconter de réellement intéressant. Du coup, Beauty and the Beast devient de nouveau séduisante et c’est tout ce que j’attendais de voir de la part de la série à ce moment là.
Surtout que Beauty and the Beast n’est pas toujours la série la plus brillante, mais le rythme est ici très bon. On n’a pas le temps de s’ennuyer que les dix premières minutes de l’épisode enchaînent tout un tas de trucs sans que l’on ne s’en rende réellement compte. De son côté, « Love is a Battlefield » joue un peu sur les mêmes éléments narratifs qui fonctionnent dans cette série. Vince est de nouveau sous couverture mais avec une jeune femme très sexy incarnée par AnnaLynne McCord. Cette dernière n’était pas apparue dans une série depuis un sacré bout de temps. Je pense que l’on avait réellement besoin de la voir surtout qu’elle s’intègre très bien dans Beauty and the Beast. Parfois, 90210 me manque rien que pour elle. Son personnage était parfois très uniforme sur la fin de la série, mais j’aimais bien son côté un peu bitch. Mais pour en revenir à Beauty and the Beast, sa place se dessine très rapidement et surtout très bien. On ne pouvait pas attendre moins de la part d’une série comme celle-ci. Cat va bien entendu découvrir par la suite que cette jeune femme n’est en fait qu’une tueuse. Vince va alors devoir jouer sur les deux tableaux ce qui créé des rebondissements assez efficaces tout au long de l’épisode.
Ici, l’avantage de Beauty and the Beast est de savoir nous délivrer tout un tas de bonnes surprises. Les personnages savent partir dans le bon sens et l’on ne s’ennuie donc pas une seule seconde. Si le début de la saison était parfois un peu mou du genou, je dois avouer que depuis l’épisode 7 les choses sont désormais en bonne voie. Il faut dire que la série s’arrêtera cette année et qu’elle doit donc venir à bout de certains éléments de la narration. Notamment dans la relation entre Vince et Cat. Cette relation toujours compliquée n’a de cesse de créer des complications pour rien. Dans l’épisode 7 notamment, mais ce n’est pas le seul moment. Vince et Cat se battent pour tenter de retrouver leurs vies normales, même si la menace d’une chasse à la Beast plane au dessus de leur temps et que ce n’est pas toujours facile de faire avec. Tess de son côté prend un risque important dans « The Getaway » afin de protéger Vince d’un reporter qui fouine un peu trop. Finalement, ces trois épisodes de Beauty and the Beast savent jouer sur plusieurs tableaux et notamment celui de l’unité parmi les personnages. La série fait réellement besoin de nous rappeler que tout ce beau monde fonctionne mieux en groupe que chacun de son côté. C’était l’une des erreurs de la saison 3, d’avoir trop éparpillé la série dans tous les sens. En espérant que la fin de la saison soit de bonne facture.
Note : 7/10, 6.5/10 et 6.5/10. En bref, la série reprend des couleurs.