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Stress au travail

Publié le 18 juin 2008 par Xavaic

Voilà que depuis le début de la semaine, deux personnes de mon entourage professionnel ont révélé avoir un ulcère lié au stress tandis que mes douleurs de dos me reviennent. Ceci m'incite à réfléchir sur le pouvoir des contrariétés que je gère chaque jour sur mon lieu de travail.
En bon soldat, j'accomplis mon devoir sans jamais contester les ordres : "Tu ne tueras point", d'autant plus que la violence est interdite dans mon entreprise. Cependant, par moment, j'en viendrai à casser une des nombreuses bouteilles qui trônent sur mon bureau et l'utiliser pour saigner un lascar qui se l'a raconte de trop. Je suis alors tourmentée par la haine qui se réveille en moi et c'est l'ulcère qui en prend pour son grade.
Il faut dire qu'une espèce d'obédience secrète œuvre à me rendre le travail plus difficile qu'il ne l'est déjà. Ils sont prêt de 26 millions (tous le monde dans le même sac) et parlent un langage assez curieux mais que je peux comprendre en fronçant les sourcils. Ils sont très discrets : Ils ne parlent pas, répondent très peu, comme s'ils cherchaient à se faire oublier jusqu'au jour J où leurs dépôts seront enfin vides et qu'ils ne pourront plus rien vendre de nos produits ! Peut être attendent-ils les signaux de fumée pour collaborer "valiosamente" ?
Leurs réglementations et leurs normes me font tourner en bourrique, mais vous me direz que ce n'est pas leurs fautes ; Erreur ! Ils les rendent encore plus pénibles ! Ils me parlent de cochons quand je leur parle de chèvre et concluent : "Quedamos atentos a sus comentarios" qui fait partie de la signature e-mail car en vérité, ils ne sont pas enclin au dialogue ou à la recherche de solution, (il n'y a que des problèmes avec eux). Ah, et ils disent "vaina" ou "pues" quand je leur dis "mira vos" au téléphone.
Souvent, ils me racontent qu'ils n'ont pas reçu mon mail ou les échantillons que je leur ai fait envoyer, dans ces moments là, je bénis l'inventeur des accusés de réceptions et des suivis de colis. Il devait certainement travailler avec les Vénézuéliens. Zut ! L'obédience n'est plus secrète, enfin, si des lecteurs passent sur mon blog…
Ne transformons pas cet article sans grande portée pour notre humanité en un brûlot rutilant contre la spécificité des Vénézuéliens et de leur inadaptation au monde actuel.

Non, ce n'est définitivement pas le but de mon propos. D'ailleurs, les deux personnes dont je parlais au début ne traitent pas seulement avec les Vénézuéliens, donc ne me faite pas dire que travailler avec les Vénézuéliens provoque un ulcère. En effet, il ne faut pas oublier les Argentins… ;)

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